France

La maire écologiste de Marseille Michèle Rubirola démissionne pour raisons de santé

L'édile de Marseille Michèle Rubirola a annoncé sa démission pour raisons de santé. La nouvelle de ce départ avait été précédemment été confirmée à l'AFP par le patron d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) Julien Bayou.

La maire écologiste de Marseille Michèle Rubirola, élue en juin sous l'étiquette d'union de la gauche «Printemps marseillais», a annoncé mardi avoir présenté sa démission en raison des épreuves de santé auxquelles elle fait face et a souhaité que son premier adjoint socialiste Benoît Payan lui succède. 

«J'ai connu dès l'été les premières difficultés liées à ma santé. [...] Ces épreuves limitent l'énergie que je peux mobiliser. Etre maire de Marseille c'est 300% de son temps», a déclaré la maire de gauche lors d'une allocution devant la presse. 

Son premier adjoint socialiste, Benoît Payan, avait déjà assuré un intérim en raison d'une opération subie par l'édile en septembre.

La nouvelle de ce départ avait été annoncée dans la presse avant cette déclaration et été confirmée dans l'après-midi à l'AFP par le Secrétaire national patron d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) Julien Bayou.

C'est une «démission pour question de santé», avait précisé le secrétaire national du parti de Michèle Rubirola – parti dont elle avait été suspendue plusieurs semaines pour avoir concouru au premier tour contre la liste officielle d'EELV. 

Première femme élue maire de Marseille

Médecin et écologiste, Michèle Rubirola, 64 ans, avait été élue le 4 juillet par le conseil municipal après la victoire aux dernières municipales d'une coalition de gauche, «Le Printemps marseillais», qui avait mis fin à vingt-cinq années au pouvoir de la droite conduite par l'ancien maire Jean-Claude Gaudin. Elle a été la première femme élue à la tête de la ville. 

Leader du Parti socialiste local, Benoît Payan avait renoncé à être tête de liste aux municipales pour permettre une vaste union de la gauche et d'une partie de La France Insoumise au PS.