«Une campagne de dépistage a eu lieu au Sénat cette semaine, 125 sénateurs ont été testés, huit ont été déclarés positifs», fait savoir la présidence du Sénat le 16 octobre dans un communiqué, précisant que «tous les cas contacts ont été avertis».
Le président de la chambre haute, Gérard Larcher, a précisé dans un tweet que «le Sénat a[vait] adopté des mesures de protection sanitaires depuis plusieurs semaines : port du masque obligatoire, un sénateur sur deux dans l’hémicycle et en commission, respect strict des gestes barrières, désinfection régulière des locaux et annulation de tous les colloques et visites».
De sources parlementaires contactées par l'AFP, le groupe PS compte trois cas positifs, dont un a donc été hospitalisé. Plusieurs collaborateurs sont également touchés.
Le sénateur centriste UDI du Doubs Jean-François Longeot avait annoncé la semaine dernière à la presse régionale avoir été testé positif au Covid-19.
La présidence du Sénat a assuré qu'une nouvelle campagne de dépistage serait lancée la semaine prochaine «auprès des sénateurs, des fonctionnaires et des collaborateurs».
Le restaurant fermé
A partir de la semaine prochaine, le restaurant du Sénat, qui avait repris son activité dans le respect des normes sanitaires imposées à la restauration, ne servira plus que des plats à emporter, comme c'était déjà le cas à la sortie du confinement.
Concernant l'Assemblée nationale, la situation serait «sous contrôle» mais une source parlementaire rappelle qu'ils sont «à la merci des imprudents».
Touché par le Covid-19, le député corse du groupe Libertés et territoires Michel Castellani a annoncé son hospitalisation à Bastia le 13 octobre au soir. Le 14 octobre, le député de la Loire Dino Cinieri a aussi révélé être positif au coronavirus et assuré qu'il ne présentait «aucun symptôme». Plusieurs députés sont cas-contacts, dont le président de la commission des Finances, Eric Woerth, à l'isolement en attendant d'être testé.
Les mesures sanitaires ont été renforcées cette semaine au Palais Bourbon également, où une moitié seulement des effectifs est autorisée à siéger en raison de la crise sanitaire.