France

«Regarde la gu*** de ce co*****» : Bigard insulte Véran après la fermeture des bars et restaurants

L’annonce de la fermeture des bars et des restaurants dans les Bouches-du-Rhône pour freiner les contaminations au Covid-19 a fait réagir l'humoriste Jean-Marie Bigard qui s’est adressé au ministre de la Santé, Olivier Véran, de façon virulente.

«Comment on peut accepter un truc pareil ?» Dans une vidéo publiée sur Twitter le 25 septembre, Jean-Marie Bigard tance Olivier Véran, condamnant fermement la décision gouvernementale de fermer les bars et restaurants marseillais en raison d'une recrudescence des cas de Covid-19. Dans la capitale, ceux-ci devront baisser le rideau à 22 heures. «Regarde la gueule de ce connard […] Il décide d’un tour de vis supplémentaire […], à Marseille évidemment. Ça c'est pour décrédibiliser Didier Raoult qui est un héros pur», s'insurge-t-il. Au-dessus de sa vidéo, il est écrit : «Les trains circulent, les avions sont pleins, mais les bars et les restos vont mettre la clé sous la porte.»

Tu me fais penser au flic qui a l'avant-bras sur la gorge de George Floyd 

L’humoriste poursuit sa réprimande en affirmant que «les gens sont plus en sécurité dans leurs restaurants tranquilles, installés, que d'être dehors, à boire des bières torse nu sur les quais de la Seine».

L'humoriste ne s’arrête pas là et compare Olivier Véran aux policiers qui ont procédé à l'arrestation de George Floyd, à l'origine de son décès. «Tu me fais penser au flic qui a l'avant-bras sur la gorge de George Floyd, tu vois ? La France est en train de te dire, "on étouffe, on étouffe, on va mourir", et toi, tu continues jusqu'à ce qu'on meure.» L'argument est utilisé pour appeler «à la désobéissance à cet ordre de ce connard».

Sur la vidéo, il affirme également son «soutien total au chef Etchebest qui en a plein le cul aussi». «Olivier véreux de mes couilles», ajoute-t-il au cours de sa diatribe dirigée contre le ministre de la Santé.

Jean-Marie Bigard se montre peu inquiet des répercussions que pourraient avoir ses propos. «Insulte publique, c'est pas grave, c'est 500 euros. Je peux dire autant de fois "enculé" que je veux, c'est toujours 500 euros», s'amuse-t-il.