France

«Inadmissible censure» : la page Facebook de Jean Messiha bannie du réseau social

Jean Messiha, membre du bureau national du Rassemblement national, a vu sa page Facebook supprimée du réseau social. Une sanction qu'il impute à des «black blocs virtuels qui agissent en meute» pour provoquer des bannissements automatiques.

La page Facebook de Jean Messiha, membre du bureau national du Rassemblement national, a été supprimée le 21 septembre au matin du réseau social. Une démarche effectuée «sans explications ni contestation possible», dénonce l'homme politique. Suite à son bannissement, Jean Messiha a lancé une pétition afin de protester contre une «inadmissible censure».

Contacté par RT France, le membre du Rassemblement national a expliqué avoir été prévenu par son «assistant bénévole» que sa page Facebook était «définitivement supprimée». «J'ai contacté les services de Facebook qui m'ont expliqué qu'en raison du Covid-19, la démarche pour récupérer ma page allait prendre plusieurs mois», a détaillé le haut fonctionnaire.

Des «centaines de personnes qui font des signalements abusifs»

Un bannissement que Jean Messiha impute à «des groupes assez importants de centaines de personnes qui font des signalements abusifs afin de provoquer un bannissement automatique de la part des algorithmes». «On a des black blocs islamo-gauchistes virtuels qui agissent en meute sur les réseaux sociaux, c'est honteux. Ces gens-là sont pour la censure. C'est un combat politique déloyal qui se mène sur les réseaux sociaux», regrette le cadre du Rassemblement national. «C'est ce qui est arrivé avec les journalistes de Charlie Hebdo», pointe l'homme politique, faisant allusion aux deux membres de la rédaction de l'hebdomadaire satirique qui ont vu leurs comptes Instagram désactivés momentanément le 6 septembre après la publication d'images de la une d'un numéro de Charlie Hebdo republiant les caricatures de Mahomet.

Les réseaux sociaux sont devenus un terrain de jeu pour les groupuscules islamo-gauchistes

Jean Messiha a annoncé qu'il irait «jusqu'au bout» pour obtenir la remise en ligne de sa page Facebook. Le haut fonctionnaire dénonce néanmoins des «réseaux sociaux mal préparés». «Les réseaux sociaux sont devenus un terrain de jeu pour les groupuscules islamo-gauchistes, je me demande ou est la gouvernance des réseaux sociaux. En France, seule la loi donne les limites de la liberté d'expression. Si Facebook ne remet pas mon compte en ligne et que les démarches ne donnent rien, j'irai jusqu'au bout et je porterai plainte», conclut l'homme politique.