France

Raymond Domenech violemment insulté dans le métro parisien

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech a, selon ses dires, demandé à deux personnes dans le métro de mettre leur masque. En retour, il a été agressé verbalement, et qualifié notamment de «sale raciste».

L'ancien sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech, a été copieusement injurié dans le métro parisien, dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux le 11 septembre.

L'actuel chroniqueur de la chaîne L'Equipe a essuyé une avalanche d'insultes, comme «sale raciste» et d'autres toutes aussi violentes. Un des agresseurs lui a également envoyé un «Vive Nicolas Anelka», le nom d'un attaquant qui avait été exclu de l'équipe de France à cause de son attitude à l'encontre de Raymond Domenech lors de la Coupe du monde de 2010. Si la vidéo ne montre pas le début de la scène, celui-ci a expliqué le contexte sur Twitter.

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France de football a ainsi déclaré avoir «demandé à deux individus de remettre leur masque car il y avait une personne âgée et vulnérable face à eux». «Ils m’ont alors copieusement insulté, des cons, il y en a partout», a-t-il ajouté, remerciant au passage les internautes pour leur soutien.

S'il n'a pas fait l'unanimité durant son passage à la tête des Bleus (2004-2010), Raymond Domenech a en revanche reçu de nombreux messages de soutien sur internet. Certains ont d'ailleurs diffusé des photos des différentes équipes de France sous la direction de Raymond Domenech pour contrer les accusations de racisme.

L'animateur lyonnais spécialisé dans le football Barth Ruzza a pour sa part considéré que la scène le «dégoûtait» : «La bêtise plus la lâcheté, insupportable.»

L'écrivain Maxime Chattam a qualifié l'invective contre Raymond Domenech d'«affligeante», et conseillé aux provocateurs de lire le livre de l'ancien footballeur professionnel.

Le footballeur retraité Ludovic Obraniak a tenu à applaudir le «sang-froid» de Raymond Domenech : «Ces jeunes trou du c** ne t’ont apparemment jamais vu mettre un tacle par derrière [...] Force à toi.»