Des tensions entre les forces de l'ordre et certains manifestants ont éclaté à Paris dès la mi-journée ce 12 septembre, journée de mobilisation ambitieuse censée donner un nouveau souffle au mouvement des Gilets jaunes.
Une centaine de personnes étaient réunies place Wagram, dans l'ouest de la capitale, rapportait en fin de matinée l'AFP. Peu après midi, notre reporter Charles Baudry faisait état du départ d'un cortège place Wagram.
Mais rapidement, comme on peut le voir sur des images transmises par notre journaliste, des tensions ont éclaté sur l’avenue de Wagram entre des manifestants et les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
Vers 12h30, la préfecture de police a signalé sur Twitter un «départ en cortège sauvage secteur Wagram» et par conséquent l'«intervention immédiate de la Brigade de répression de l'action violente (BRAV)». «La [préfecture de police] rappelle que les manifestants doivent suivre l'itinéraire préalablement déclaré», a-t-elle ajouté.
Aux alentours de 15h, notre reporter faisait toujours état de tensions sur l'avenue de Wagram, évoquant des tirs de gaz lacrymogènes versus des jets de projectiles.
Notre reporter Nadège Abderrazak a elle aussi rapporté des images de confrontation entre membres des forces de l'ordre et manifestants, rue Bremontier, près de l'avenue Wagram, dans le 17e. On y voit notamment des CRS infliger des coups de matraque.
Deux cortèges de Gilets jaunes, déclarés, ont en été autorisés à défiler à Paris : l'un au départ de la place de la Bourse, au centre de la capitale ; l'autre au départ de la place Wagram, à l'ouest. Des appels à participer à des mobilisations non autorisées ont également été relayés sur les réseaux sociaux.