Plusieurs personnes ont été poignardées dans la soirée du samedi 5 au dimanche 6 septembre à Birmingham, deuxième ville d'Angleterre située au centre du pays.
La police a évoqué un «incident majeur» et, à la mi-journée du 6 septembre, a fait état d'un mort et de sept blessés, dont deux grièvement. Elle a également fait savoir qu'un suspect était recherché.
Dans un communiqué publié dans la matinée, les forces de l'ordre ont indiqué avoir été appelées à 00h30 (heure locale) pour une personne poignardée dans le centre-ville, avant d'être informées que d'autres faits similaires étaient survenus peu après.
«Nous sommes toujours à l’œuvre pour établir ce qui s'est passé, ce qui pourrait prendre du temps avant que nous soyons en position de confirmer quoi que ce soit», a ajouté la police des West Middlands, soulignant qu'«à ce stade, il ne serait pas approprié de spéculer sur les causes» de ces faits.
A la mi-journée, l'un des responsables de la police, Steve Graham, a déclaré que, selon les premiers éléments de l'enquête ouverte pour meurtre, rien ne permettait de retenir à ce stade une hypothèse «terroriste» ou celle d'un crime haineux, pas plus que celle d'un conflit entre gangs.
Un dispositif de sécurité a été mis en place, incluant des fermetures de routes, ajoute la police qui a appelé la population à rester «calme, mais vigilante» et à éviter la zone.
Le 20 juin dernier, trois personnes avaient été tuées au couteau dans un parc à Reading, à l'ouest de Londres. L'enquête a été confiée à la police antiterroriste. Le suspect, Khairi Saadallah, un réfugié libyen de 25 ans souffrant de problèmes mentaux à cause de la guerre civile en Libye, selon sa famille, a été inculpé pour trois meurtres et trois tentatives de meurtres. Six jours plus tard, un homme avait poignardé et blessé six personnes dans un hôtel hébergeant des réfugiés à Glasgow en Ecosse – le caractère terroriste de l'attaque a été écarté depuis.