France

Le gouvernement «n'exclut pas» une fermeture des bars et restaurants à 23h à Paris, annonce Attal

Après l'annonce de la fermeture des bars et restaurants à 23h dans le département des Bouches-du-Rhône, le gouvernement «n'exclut pas» de mettre en place cette contrainte sanitaire à Paris, invoquant la circulation active du Covid-19 dans cette zone.

Le gouvernement «n'exclut pas» une fermeture des bars et restaurants à 23h à Paris où le virus circule activement, comme cela a été décidé pour Marseille et l'ensemble des Bouches-du-Rhône, selon les propos de son porte-parole Gabriel Attal lors d'un point de presse ce 26 août, à l'issue du Conseil des ministres.

«Cela peut être évidemment le cas de Paris dans les prochains jours, rien n'est exclu», a ainsi annoncé Gabriel Attal. Et d'ajouter : «La circulation du virus est importante dans la capitale et dans un certain nombre de départements de la petite couronne. Les préfets et les élus sont en lien constant pour préparer d'éventuelles nouvelles mesures.»

Une mesure déjà en place dans les Bouches-du-Rhône

Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur a annoncé le 25 août l'obligation du port du masque dans tout Marseille et la fermeture des bars et restaurants à 23h dans le département des Bouches-du-Rhône.

Ces mesures, qui entreront en application ce 26 août à 23h, ont été décidées face à la forte accélération de la pandémie de coronavirus dans ce département, avec un taux d'incidence de 177 pour 100 000 dans la seconde ville de France et de 131 sur 100 000 pour le département, contre environ 33 pour 100 000 en moyenne nationale.

A moins d'une semaine de la rentrée scolaire, le gouvernement cherche à rassurer les Français en mettant en place de nouvelles contraintes sanitaires, notamment avec l'obligation du masque dans les entreprises et les collèges et lycées à partir du 1er septembre.

Le Premier ministre Jean Castex a par ailleurs souligné, ce 26 août au matin sur France Inter, que le nombre de cas diagnostiqué était passé «en quelques semaines de 1 000 cas par jour à environ 3 000» et que les admissions en réanimation «progressent, mais extrêmement légèrement».