Les réactions de personnalités politiques affiliées à la droite pleuvent sur Twitter autour du mot-clé #JusticePourAugustin après l'agression d'un jeune étudiant de 17 ans le 23 août vers 23h. Les faits se seraient déroulés non loin d'un arrêt de bus de la place Bellecour dans le centre de Lyon, selon Lyon mag. Un groupe de cinq individus aurait harcelé des jeunes filles quand l'adolescent de 17 ans, Augustin, aurait décidé d'intervenir. C'est alors que le groupe se serait jeté sur lui et l'aurait roué de coups, lui causant de multiples blessures, d'après la version des proches d'Augustin. Sur les réseaux sociaux, une personne se présentant comme le frère du jeune homme rapporte qu'il a plusieurs dents cassées, une fracture de la mâchoire et doit se faire opérer des cervicales. L'adolescent aurait été transporté à l'hôpital.
L'une des jeunes filles importunées par le groupe s'est exprimée pour faire savoir que les cinq individus s'étaient montrés «lourds et insistants», tout en réfutant avoir été agressées physiquement, comme cela avait dans un premier temps été rapporté par la presse locale.
D'après le journal local, la famille a décidé de porter plainte.
#JusticePourAugustin
L'agression n'a pas manqué de faire réagir de nombreuses personnalités politiques des différentes formations de droite. Ainsi, Nicolas Dupont-Aignant, député de l'Essonne et président de Debout la France a salué un «jeune homme si courageux» et exigé «des peines sévères contre ses lâches agresseurs».
Le président de la région Auvergne-Rhone-Alpes, Laurent Wauquiez a quant à lui estimé que «la place Bellecour ne peut pas être abandonnée à des bandes de sauvages».
Les réactions se sont également multipliées du côté du Rassemblement national. Julien Odoul a appelé au «sursaut du peuple français contre l'ensauvagement». L'ancien conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes, Andréa Kotarac a estimé que «depuis l’affaire Marin, les politiques n’ont rien fait», avant de se demander : «Combien de drames faudra-t-il avant qu’ils agissent ?»
Dernièrement, les agressions se sont multipliées au sein de la capitale des Gaules. Le 20 juillet, une femme de 23 ans est décédée après avoir été percutée par une voiture puis traînée sur plusieurs centaines de mètres dans la nuit du 18 au 19 juillet ce qui avait suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux.