France

L'université Paris-Saclay entre dans le top 15 mondial du classement de Shanghai

Harvard, en tête pour la 18e année consécutive, et les universités américaines continuent de dominer le classement décrié de Shanghai dans lequel quatre établissements français, dont Paris-Saclay, font leur première apparition dans le top 100.

Créée le 6 novembre 2019, l'université Paris-Saclay se positionne en 14e place dans le classement de Shangai, paru le 14 août.

Les dix premières places sont comme l'an dernier trustées par les Anglo-Saxons avec huit universités américaines et deux britanniques occupant le haut de ce classement des meilleurs établissements du supérieur réalisé depuis 2003 par le cabinet Shanghai Ranking Consultancy.

Trônant à la première place, Harvard devance une nouvelle fois sa compatriote Stanford et la Britannique Cambridge. On trouve ensuite les américaines MIT (4e), Berkeley (5e) et Princeton (6e).

Premier établissement non anglo-saxon avec sa 14e place, Paris-Saclay fait donc sa première apparition dans le top 100 tout comme l'université PSL (Paris sciences & lettres), au 36e rang, celle de Paris (65e) et Grenoble Alpes (99e). Habituée du classement, la Sorbonne grappille, elle, quelques places pour se hisser au 39e rang.

Dans un communiqué, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal s'est félicitée que la France se classe désormais au 3e rang mondial derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni et y voit le résultat des réformes engagées dans le supérieur.

«Les efforts initiés afin de permettre le rayonnement de nos universités à l’international commencent à porter leurs fruits. Ces nouveaux modèles d’universités font la preuve de leur pertinence et sont désormais reconnus à l’étranger, témoignant de la qualité de notre enseignement et de notre recherche au plan international», a fait savoir la ministre.

Le classement de Shanghai, controversé, prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature.

Si le cabinet présente ce classement comme «le plus fiable», ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements. En 2019, Frédérique Vidal avait regretté que «certains» des choix du classement «desservent particulièrement les universités françaises».