L'Agence nationale de santé publique française a annoncé le 14 août sur son site internet qu'«en France métropolitaine, la situation [était] préoccupante» au sujet de la pandémie. Santé publique France estime ainsi que «l’ensemble des indicateurs continuent leur progression et la transmission du virus SARS-COV-2 s’accentue». Selon l'établissement public, «23 départements sont en situation de vulnérabilité» dont trois avec un indicateur «élevé» : Bouches-du-Rhône, Mayotte et Guyane. Partant, il explique qu'«il est primordial de renforcer l’application de la stratégie "Tester-Tracer-Isoler"».
Le 14 août, l'agence note en outre avoir détecté 26 nouveaux foyers («clusters») en 24 heures avec un total de 241 foyers épidémiques.
Paris : les rassemblements de plus de 10 personnes interdits sans gestes barrières garantis
Dans ce contexte, la préfecture de Paris a diffusé ce même 14 août sur Twitter un communiqué précisant qu'«à compter du samedi 15 août à 8 heures, les zones dans lesquelles le port du masque sera obligatoire à Paris pour les piétons [étaient] étendues», avec une partie des Champs-Elysées et le quartier du Louvre concernés. Depuis le 10 août, le masque était obligatoire à Paris dans quelques zones de la capitale, dont des voies sur berge.
Si la situation épidémiologique devait à nouveau se dégrader, le port du masque pourrait devenir obligatoire sur l’ensemble de la capitale
«Si la situation épidémiologique devait à nouveau se dégrader, le port du masque pourrait devenir obligatoire sur l’ensemble de la capitale», ajoute la préfecture qui constate une circulation «active» du virus, avec «chaque jour, environ 600 personnes testées positives au Covid-19 dans la région, dont 260 à Paris».
En outre, les rassemblements et manifestations de plus de dix personnes restent autorisés, mais si leurs organisateurs ne peuvent pas garantir le respect des mesures barrières ils «feront l'objet d'une interdiction».
La préfecture prévient, enfin : les contrôles assurant du respect des gestes barrières vont être «renforcés» dans les bars, restaurants et sur les terrasses. En cas de non respect de ces règles, les établissements pourraient être fermés administrativement.
Paris fait partie, selon Santé publique France, des 20 zones en situation de vulnérabilité «modérée».