La préfecture de police de Paris a annoncé le 16 juillet qu'elle allait porter plainte après que la plaque en mémoire d'Ahmed Merabet a été «vandalisée».
Ce policier national avait été tué par les terroristes islamistes Chérif et Saïd Kouachi le 7 janvier 2015 juste après leur attaque meurtrière contre le journal satirique Charlie Hebdo.
Ainsi qu'on peut le voir sur une image, publiée notamment par Le Parisien et certains comptes Twitter, la plaque en mémoire du fonctionnaire, située dans le XIe arrondissement de Paris, a été recouverte des inscriptions : «Oui, d'acc, mais encore ? Les terroristes, c'est eux.»
La préfecture a fait savoir sur son compte Twitter : «Cet acte inacceptable ne restera pas impuni, le préfet de police dépose plainte.»
Un message repris par le compte du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a visiblement tenu à renouveler son engagement pour l'honneur de la République, thème récurrent des allocutions du nouveau locataire de la place Beauvau : «Ahmed Merabet a été tué par des terroristes parce qu’il défendait la République. Vandaliser la plaque lui rendant hommage, c’est souiller la République.»
L'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui était en fonction à cette époque, s'est également exprimé sur Twitter après cette dégradation : «Ahmed Merabet est mort en combattant le terrorisme au nom des valeurs de notre République. Dégrader la plaque lui rendant hommage est indigne et lâche. Mon respect indéfectible pour ces héros qui ont payé un lourd tribu (sic) pour la protection des Français.»