«Se promener au jardin des Tuileries à ce moment, c'est prémédité. Il savait qu'il allait tomber sur des gens qui ne l'aiment pas parce que de toutes façons, [il] a plus de chance de tomber sur des gens qui ne l'aiment pas que le contraire» : Richard Zupancic, le Gilet jaune qui, avec son groupe, a interpellé Emmanuel Macron au jardin des Tuileries le 14 juillet, est revenu pour RT France sur l'incident.
Revenant sur l'attitude du chef de l'Etat, qui n'a pas esquivé la confrontation et est revenu sur ses pas, Richard Zupancic juge qu'elle ne constitue pas pour autant une «preuve de courage». «Il est entouré d'un service de sécurité absolument énorme [...] Nous ne sommes pas très nombreux à ce moment-là, il ne risque rien, véritablement, si ce n'est une confrontation verbale», estime-t-il.
«Je regrette de ne pas avoir été meilleur», confie-t-il également, avec une pointe d'amertume. Sur le fond, le Gilet jaune a demandé au chef d'Etat la suppression de la Brav, ces brigades de répression de l'action violente motorisées, composées de policiers et de gendarmes et placées sous le contrôle de la préfecture de police de Paris.
Alors qu'il se promenait avec son épouse au jardin des Tuileries, non loin du palais de l'Elysée, Emmanuel Macron avait été interpellé par des Gilets jaunes le 14 juillet en début de soirée. Filmée par plusieurs d'entre eux et postée sur les réseaux sociaux, la scène avait été très commentée.