Samedi 13 juin
En marge du défilé, 26 personnes ont été interpellées d'après la préfecture de police, dont 12 militants identitaires après le déploiement en haut d'un immeuble d'une banderole rouge et blanche portant l'inscription : «Justice pour les victimes du racisme anti-blanc.»
Le collectif «La vérité pour Adama» demande à plusieurs reprises d’arrêter de lancer des projectiles sur les forces de l'ordre.
Environ 2 000 personnes se sont rassemblées à Lyon pour réclamer «vérité et justice» au sujet des violences policières avant que les choses se tendent en fin d'après-midi, conduisant à cinq interpellations.
Des manifestants ont saccagé une boutique de téléphonie.
Les forces de l'ordre essaient de vider la place de la République alors que des tensions sont toujours en cours.
15 000 personnes se sont finalement rassemblées à Paris, place de la République, selon la préfecture de police.
La fin de la manifestation est donc très tendue avec de nombreux lancés de projectiles et des jets de gaz lacrymogène.
Selon Valeurs actuelles, un policier a été «blessé lors d'une charge pour disperser les émeutiers antifas place de la République». Les forces de l'ordre ont dû faire face à une pluie de projectiles.
Des manifestants violents ont récupéré un bouclier antiémeute des forces de l’ordre.
Les black blocs sont présents dans le rassemblement et participent aux tensions.
La situation se tend entre les manifestants et les forces de l'ordre. Des fumigènes et des projectiles ont été envoyés sur les cordons des forces de l'ordre. En réplique, des jets de gaz lacrymogène ont été utilisés pour disperser les manifestants.
Selon BFM TV, il y aurait eu 12 interpellations «à la suite du déploiement d'une banderole identitaire».
Lors de la banderole de Génération identitaire, des manifestants du rassemblement – censés être antiracistes – ont lancé des cris d'insultes envers les juifs.
Selon la préfecture de police, les manifestants «peuvent quitter la place de la République par toutes les rues à l’exception du boulevard Saint-Martin».
Mais certains manifestants ou personnes présentes dans le rassemblement contestent le message de la préfecture. La police empêcherait, selon eux, les manifestants de quitter la place.
Le collectif «La vérité pour Adama» a invité les manifestants à poser un genou à terre.
Selon notre reporter à Toulouse, trois jeunes femmes se sont installées place du Capitole avec une pancarte «Black Lives Matter». Un cortège de quelques dizaines de personnes serait dans les rues de la ville.
Sur les barricades des forces de l’ordre, des manifestants collent un message : «Pas de justice, pas de paix».
Il y aurait désormais 6 000 manifestants place de la République à Paris, selon une source policière, citée par BFM TV.
Lors d'un point presse, le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon proteste contre le fait que la manifestation ne puisse pas être en mouvement, en dénonçant l'attitude du préfet de police Didier Lallement. Il affirme notamment que Didier Lallement souhaite que la manifestation «se transforme en émeute». «Le préfet n'est pas dans un état mental normal», ajoute Jean-Luc Mélenchon au micro de BFM TV.
Le rassemblement restera bloqué place de la République et, selon plusieurs informations, il n'y aura pas de cortège en mouvement autorisé au sein de Paris.
Il y aurait 3 000 manifestants place de la République à Paris, selon une source policière citée par BFM TV.
Des habitants de l'immeuble tentent de déchirer la banderole de Génération identitaire.
Face à la banderole de Génération identitaire, les manifestants bouillonnent. «A bas les fachos», crient-ils notamment.
«Justice pour les victimes du racisme anti-blanc» : Génération identitaire a déployé une banderole en haut d'un immeuble surplombant la manifestation. «White lives matter (les vies des blancs comptent», y est-il également inscrit.
Après les débordements constatés lors de la manifestation du 2 juin, les forces de l'ordre ont ce 13 juin bloqué une des sorties de la place de la République à Paris.
Assa Traoré – dont le comité qu'elle a créé a lancé l'appel à manifester à Paris – est présente place de la République.
Paris, Lyon, Nancy, Metz, Quimper ou encore Marseille : en ce 13 juin 2020, des rassemblements sont organisés dans tout le pays pour protester contre le racisme et les violences policières.
Comme la semaine précédente, le plus gros défilé est attendu dans la capitale, de la place de la République à Opéra, à partir de 14h30. Il est organisé à l'appel du comité Adama, du nom de cet homme décédé dans la caserne de gendarmerie de Persan, en juillet 2016. Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a demandé que les commerces, bars et restaurants soient fermés sur le trajet.
Par ailleurs, un rassemblement est prévu devant le siège de la Commission européenne à Paris avec pour objet de dialoguer sur le Frexit et le RIC.
Les rassemblements sont censés être interdits en raison de l'état d'urgence sanitaire, mais le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a expliqué qu'en ce qui concerne les manifestations «antiracistes», «l'émotion dépasse le cadre juridique». Une exception qui ne concerne pas les Gilets jaunes : la préfecture de Haute-Garonne, par exemple, a publié un communiqué rappelant l’interdiction de tout rassemblement ce 13 juin, citant nommément le mouvement social.