Devant les sénateurs, le Premier ministre Edouard Philippe a présenté ce 4 mai le plan de déconfinement du gouvernement, un peu moins d'une semaine après sa prise de parole devant l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre a profité de son discours pour annoncer une aide de 200 euros à 800 000 jeunes «précaires ou modestes» de moins de 25 ans.
Evoquant la réouverture des écoles, Edouard Philippe a fait savoir que le masque serait obligatoire pour les collégiens lorsque la distanciation ne pouvait être respectée.
Il a par ailleurs encouragé l'usage du télétravail à l'issue du confinement et, lorsque cela est impossible le recours aux «horaires décalés». Il a souligné l'importance de la reprise de la vie économique.
Edouard Philippe a par ailleurs insisté sur le fait que le gouvernement pourrait reporter les étapes du déconfinement, prévu le 11 mai, si la situation sanitaire l'imposait. En outre, il a précisé que le déconfinement était «reporté» à Mayotte, où le virus circule «activement».
Pas de «stocks cachés» de masques, selon Philippe
«Il n’y a jamais eu de stocks cachés», a par ailleurs assuré le chef du gouvernement au sujet des masques de protection sanitaire, alors que des membres du personnel médical se sont indignés, ces derniers jours, des annonces des grandes surfaces qui se sont déclarées prêtes à commercialiser des centaines de millions de masques dès le 4 mai.
«Il y a eu des commandes massives, et il faut un certain temps avant qu’elles se concrétisent», a poursuivi Edouard Philippe, ajoutant : «L’Etat, les collectivités, les entreprises, la grande distribution travaillent main dans la main pour que les masques soient accessibles à tous, sur tout le territoire à partir du 11 mai.»