France

Pas de déconfinement régionalisé, retour à l'école volontaire... l'après-11 mai se précise

L'hypothèse d'un déconfinement régionalisé n'a pas été retenue par le gouvernement français. L'Elysée a en outre fait savoir qu'après le déconfinement, le retour à l'école se ferait sur le principe de volontariat des parents.

Le déconfinement ne sera pas «régionalisé» mais il s'adaptera aux «réalités de chaque territoire» : c'est l'une des annonces que l'Elysée a faites ce 23 avril, à l'issue d'une réunion entre Emmanuel Macron et les maires. Le chef d'Etat a insisté sur le fait que le déconfinement devrait se préparer avec les maires, selon des propos rapportés par l'Elysée.

Le retour progressif des enfants à l'école à partir du 11 mai se ferait en outre «sur un principe de volontariat des parents et sans obligation».

Enfin, la présidence de la République a fait savoir qu'il faudrait «probablement imposer le port du masque» dans les transports en commun.

Des limites aux déplacements entre régions ?

Ce 23 avril également, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a également apporté de détails relatifs au déconfinement prévu le 11 mai.

«Ce qu'il faudra éviter ce sont les transports interrégionaux et les échanges de population entre des zones massivement touchées et des zones peu touchées, [dans le cas contraire] c'est comme ça qu'on va réactiver la circulation du virus», a-t-il déclaré, interrogé par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le Covid-19. Et d'insister : «C'est une attitude que l'on doit avoir lors du déconfinement, d'être très attentifs aux flux interrégionaux.»

«On n'a pas d'explication sur la circulation virale et le fait qu'il y ait ou non des zones touchées. Les départements français sont touchés de façon extrêmement hétérogène alors que nous avons un système de santé assez homogène sur le territoire», a également déclaré Jérôme Salomon. 

Le directeur général de la Santé a par ailleurs réaffirmé l'objectif de pouvoir effectuer 700 000 tests par semaine le 11 mai et qu'il faudrait «discuter tous ensemble» d'une possible utilisation obligatoire des masques, notamment dans les transports collectifs.