Mardi 3 mars
De leur côté, les forces de l'ordre coupent intégralement la rue de Rivoli qui longe le Jardin des Tuileries.
Plusieurs manifestants ont été interpellés par la BRAV, au niveau du Jardin des Tuileries.
La Brigade de répression de l’action violente (BRAV) repousse la manifestation sauvage dans le jardin des Tuileries.
La manifestation sauvage contourne les forces de l'ordre et barrières anti-émeutes et se dirige vers la rue de Rivoli.
Tenus à l'écart du Palais Bourbon où siège l'Assemblée nationale, plusieurs dizaines de manifestants décident de partir en manifestation sauvage.
Les forces de l'ordre sont toujours présentes en nombre impressionnant devant l'Assemblée nationale alors que la manifestation contre le projet de la réforme des retraites et le 49.3 prend fin.
Les forces de l'ordre laissent les protestataires sortir au compte-gouttes de la zone de manifestation et fouillent chaque individu.
Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu à la fin de la manifestation contre le projet de réforme des retraites et l'utilisation du 49.3 par le Premier ministre. Toutefois les tensions se sont vite dissipées.
Au niveau de la place de la Madeleine à Paris, les forces de l'ordre ont installé des barrières anti-émeutes et des canons à eau pour empêcher le cortège d'approcher l'Assemblée Nationale.
Araez Estellia, présidente du syndicat des avocats de France, s'est exprimée au micro de RT France : «Ce gouvernement a un problème de dialogue. En réalité, il a des lubies et porte une réforme dogmatique.»
A Bordeaux, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant la préfecture de la Gironde afin de protester contre le recours au 49.3 par le Premier ministre pour mener à bien le projet de réforme des retraites.
L'avant du cortège arrive à la place du Palais Garnier, avant de prendre la direction de la place Edouard Herriot, adjacente au palais Bourbon où siège l'Assemblée nationale.
A Paris, plusieurs manifestants dansent devant un groupe de CRS qui bloque l’avancée du cortège.
Des étudiants participent également à la manifestation contre le projet de réforme des retraites et le 49.3. Des chants se font entendre et une pancarte est visible sur laquelle il est écrit : «Climat social en surchauffe 49°3.»
Des avocats sont actuellement en tête de la manifestation contre le projet de réforme des retraites, suivis de près par le cortège de FO.
A Marseille, la manifestation intersyndicale et interprofessionnelle contre le projet de la réforme et le 49.3 s'est terminée en fin de matinée sans heurt à signaler.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était notamment présent lors de cette mobilisation.
Alors que les gendarmes situés en début de cortège enfilent leur casques, des cris de manifestants se font entendre : «Cassez-vous ! Cassez-vous !»
Plusieurs centaines de personnes forment le cortège qui part de la place de la République.
A Paris, des centaines de manifestants sont rassemblés sur la place de la République. Leur départ est imminent en direction de Madeleine.
Partout en France, «les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à poursuivre les actions sans relâche», ce 3 mars, contre le recours à l'article 49.3 de la Constitution française par le Premier ministre, Edouard Philippe, afin de faire adopter sans vote le projet de réforme des retraites.
Les organisations syndicales «appellent à multiplier partout localement des rassemblements [...] et à organiser des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures le 3 mars, y compris par le recours à la grève, au moment de ce passage en force au parlement, afin de signifier massivement avec force le rejet de ce texte».
A Paris, l'intersyndicale Ile-de-France appelle à manifester «contre la réforme des retraites et le déni de démocratie du 49.3», avec un départ à 13h30 de la place de la République en direction de Madeleine. L'arrivée de la manifestation est prévue pour 17h à la Place Edouard Herriot adjacente au palais Bourbon, où siège l'Assemblée nationale.
«Les mobilisations massives très importantes initiées depuis le 5 décembre n'ont pas été́ entendues par ce gouvernement mais le poussent à la faute», indiquent les organisations syndicales, qui poursuivent : «dans ce cadre, la construction d'une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays [est prévue le] 31 mars pour mettre en échec ce projet de loi ainsi que les suites si nécessaire.»