La République en marche (LREM) «prend acte que Cédric Villani n'est plus membre» du parti, a décidé le bureau exécutif de la formation présidentielle le 29 janvier. Les marcheurs ont pointé «les propos sans ambiguïté» du député et mathématicien, qui avait expliqué qu'«entre l'appartenance à un appareil politique et l'engagement pour la ville qui [l'a] fait», il avait choisi de «rester fidèle aux Parisiennes et aux Parisiens» et maintenu sa candidature. Le parti a dit avoir «tiré les conséquences» de ces propos, dans un communiqué.
D'après plusieurs sources, la décision a été prise «sans débats houleux» au sein du bureau exécutif de LREM, qui a indiqué «regretter la situation». Cédric Villani avait été reçu le 26 janvier par Emmanuel Macron qui lui avait demandé de se rapprocher du candidat investi par les marcheurs à Paris, Benjamin Griveaux. Mais le député de l'Essonne y avait opposé une fin de non-recevoir, en faisant état d'une «divergence majeure» avec le chef de l'Etat.
Le mouvement a tendu la main à Cédric Villani jusqu'au bout
«Les propos sont clairs», avait réagi dès le lendemain le patron du parti, Stanislas Guerini, alors que plusieurs macronistes ont considéré que le médaillé Fields avait «franchi la ligne rouge» en «faisant un bras d'honneur» au chef de l'Etat.
«Le mouvement a tendu la main à Cédric Villani jusqu'au bout et continuera à œuvrer au rassemblement de tous ses adhérents et adhérentes», a encore indiqué dans son communiqué LREM.
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