Après l'acte 53, les Gilets jaunes poursuivent la mobilisation pour leur premier anniversaire

Dimanche 17 novembre

A 16h, la préfecture de police de Paris faisait état de 31 personnes interpellées et 1 631 contrôles effectués le 17 novembre.

A 20h30, le parquet de Paris recensait lui un total de 169 gardes à vue dont 8 concernent des mineurs. Parmi les majeurs, 77 ont été présentés à un magistrat, 37 ont fait l'objet d'un rappel à la loi et 29 procédures ont été classées sans suite. 

Notre reporter Estelle Farge décrit un rassemblement statique dans une ambiance bon enfant, à Châtelet.

Selon une manifestante, les forces de l'ordre pourraient distribuer des amendes de 135 euros aux protestataires nassés. La police n'a toutefois pas communiqué officiellement à ce sujet.

Des interpellations ont lieu devant le centre commercial.

Les manifestants ont été évacués des Galeries Lafayette et sont désormais assis dehors, entourés par les forces de l’ordre. Selon des témoins, la police leur aurait assuré qu’ils n’iraient pas en garde à vue.

A 13h, la préfecture de police de Paris fait état sur Twitter de 20 personnes interpellées et de 639 contrôles effectués.

Avec Sophie Tissier en tête, quelques dizaines de Gilets jaunes quittent la place de la Bastille pour déambuler dans les rues de la capitale, en direction de la place Saint-Pierre.

Notre reporter filme l'intervention des forces de l'ordre après l'action des Gilets jaunes.

Le magasin a été évacué en raison de l'action des Gilets jaunes, et ferme ses portes.

Des dizaines de manifestants sont nassés par les forces de l'ordre sur le boulevard Haussmann, selon notre reporter sur place.

Les Gilets jaunes sont présents depuis une vingtaine de minutes dans le centre commercial.

Quelques manifestants sont rassemblés place de la Bastille.

Suivez la situation en direct près des Galeries Lafayette, où des Gilets jaunes ont organisé une action. Le quartier est bouclé.

L'un des reporters de RT France, qui a été refoulé à l'entrée, couvre la situation en direct depuis les abords des Galeries Lafayette.

Une banderole a notamment été déployée par les manifestants dans les Galeries Lafayette.

Des chants ont, en outre, été entonnés.

Pendant ce temps, des Gilets jaunes ont organisé une action près de la gare Saint-Lazare à Paris, où de nombreux contrôles ont eu lieu. RT France est sur place.

Des Gilets jaunes sont rassemblés place du Châtelet, dans la capitale.

Gilet jaune présente à Nantes, Nathalie explique à RT France : «On a décidé de rester ici, 24 heures sur 24, jusqu'au 5 décembre.» Elle explique sa décision de ne plus participer aux manifestations traditionnelles, préférant occuper les ronds-points : «La dernière fois j'ai pris trop cher [...] J'ai 54 ans, c'est plus de mon âge.» Et d'ajouter : «Beaucoup ne veulent pas prendre de lacrymo.»

Une dizaine de militants ont, de nouveau, occupé le rond-point de Grand-Lieu près de l’aéroport de Nantes. 

Commentant les événements survenus lors de la manifestation du 16 novembre, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner fait état de 254 interpellations dont 173 à Paris. Il a estimé que certaines interpellations avaient été «symboliques», sans détailler ce qu'il entendait précisément par là.

Un homme, soupçonné d'avoir participé à l'attaque d'une laverie dans laquelle s'étaient réfugiés deux policiers, a été place en garde à vue, selon le ministre.

«Le mouvement d'origine des gilets jaunes est l'expression d'une colère profonde qu'il nous fallait entendre et à laquelle il fallait répondre. En même temps il y a cette violence qui a rejoint le mouvement. Il y a d'un côté la légitime demande de justice démocratique, de justice sociale, de justice face à une fracture territoriale et en même temps on a vu arriver très vite, dès le 24 novembre de l'année dernière la violence arriver et rythmer de façon systématique l'essentiel de ces rassemblements», a affirmé le ministre de l'Intérieur.

«Ce qu'on a vu [à Paris] c'est peu de manifestants mais des voyous, des brutes qui étaient venus pour se battre, en découdre avec les forces de l'ordre, empêcher les pompiers d'agir et de préserver quelque fois des vies», a-t-il ajouté, évoquant «des gens qui viennent de l'ultra gauche dont certains sont connus et aussi ces ultra jaunes radicalisés au fil des semaines qui portent le fer».

Notre reporter fait le point depuis Châtelet-Les Halles, à Paris, où quelques manifestants se sont rassemblés à l'appel des Gilets jaunes Priscillia Ludosky et Faouzi Lellouche. 

Depuis 7h du matin, sur ordre de la préfecture de police de Paris, plusieurs stations de métro et de RER sont fermées au public en raison de manifestations déposées. 29 stations de métro et cinq de RER sont concernées.