Pour débattre autour du thème de la reconnaissance faciale en France, Stéphanie de Muru a reçu le 2 octobre sur le plateau de RT France Thomas Fauré, fondateur et PDG de Whaller, start-up qui crée des réseaux sociaux privatifs pour les entreprises, et Etienne Papin, avocat spécialisé en nouvelles technologies.
Thomas Fauré craint que cette technologie soit calquée sur le modèle chinois, qui utilise «la surveillance de masse» pour «attribuer des points, des crédits de bonne conduite – des crédits de mauvaise conduite en réalité – à l'ensemble de leurs citoyens.» «Ce ne sont pas nos valeurs», relève néanmoins Thomas Fauré.
Etienne Papin remarque pour sa part que la «boîte de Pandore» a été ouverte avec des expérimentations dans des villes comme Nice, où «les caméras [de surveillance] ont été couplées avec des algorithmes de reconnaissance faciale [sur la base] du volontariat». Il assure que beaucoup de municipalités demandent désormais «un cadre juridique beaucoup plus ouvert pour permettre cette utilisation de la reconnaissance faciale de manière massive et, évidemment, sans demander l'autorisation des habitants de la commune».