Après la mise en détention de Patrick Balkany, l'ex-chef d'Etat Nicolas Sarkozy a souhaité exprimé son émotion le 14 septembre. «C'est un ami d'enfance et ça m'a fait de la peine pour lui, ça me fait de la peine pour elle [sa femme Isabelle]. C'est certainement pas quand les gens sont dans la difficulté qu'il faut les abandonner», a ainsi déclaré à la presse l'ancien président, un très proche du couple Balkany, qui s'exprimait en marge d'une séance de dédicace de son livre à Neuilly-sur-Seine.
Condamné pour fraude fiscale, Patrick Balkany, une figure de la droite française, a été incarcéré le 13 septembre après-midi à la prison de la Santé à Paris. Isabelle, son épouse et première adjointe, a elle été condamnée à trois ans de prison ferme, mais sans mandat de dépôt.
«Un peu d'humanité ne fait pas de mal. Je sais la règle dans la vie politique et je connais la règle aussi de la vie médiatique : quand vous êtes dans la tourmente, il n'y a plus personne», a ajouté Nicolas Sarkozy.
«J'espère qu'ils vont tenir le coup et qu'ils vont surmonter ce qui est une épreuve. Peut-être qu'on peut les laisser tranquille maintenant et peut-être qu'on peut faire preuve aussi d'un peu de pudeur», a conclu Nicolas Sarkozy.