France

CAN 2019 : «Si vous préférez l'Algérie, retournez en Algérie !», conseille Nicolas Dupont-Aignan

Le député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, a partagé son sentiment quand aux célébrations de la victoire de l'Algérie lors de la Coupe d'Afrique des Nations. «J'ai été meurtri de voir des Français arracher le drapeau français», a-t-il confié.

A la veille de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) entre l'Algérie et le Sénégal, le président de Debout la France (DLF), Nicolas Dupont-Aignan, s'en est pris aux jeunes qui «préfèrent l'Algérie» et «ne respectent pas la France», leur conseillant de «retourner en Algérie».

Comme tous les Français, j'ai été meurtri de voir des Français arracher le drapeau français, brandir le drapeau algérien, ça pose un problème

Paris, Lyon, Marseille mais aussi Montbéliard ou les départements de l'Ain ou la Côte-d'Or ont pris des mesures préventives pour la finale de la CAN afin d'éviter les débordements qui ont suivi les deux précédents matchs de l'Algérie. Dans la soirée du 14 juillet, un total de 282 personnes avaient été arrêtées, principalement lors d'incidents dans plusieurs villes de France au moment de célébrations de la victoire de l'Algérie contre le Nigeria en demi-finale et des festivités du 14 Juillet. «Comme tous les Français, j'ai été meurtri de voir des Français arracher le drapeau français, brandir le drapeau algérien, ça pose un problème», a dénoncé l'ancien candidat à la présidentielle sur France 2.

«J'ai envie de dire à ces jeunes qui sont une minorité je l'espère : la France, elle vous a accueillis, elle vous a nourris, elle vous a éduqués, elle vous a soignés, mais si vous préférez l'Algérie, si c'est mieux l'Algérie que la France, mais retournez en Algérie !», a poursuivi le député de l'Essonne.

«Est-ce qu'on est obligé de saccager pour manifester une identité ? Il y a beaucoup de gens qui ont la double nationalité et qui ne cassent pas les Champs-Elysées», a-t-il encore souligné, ajoutant : «On peut aimer son pays d'origine tout en respectant la France.»

«Ceux qui cassent les Champs-Elysées, ceux qui n'aiment pas la France, personne ne les retient en France», a-t-il insisté, estimant que «les Français, à un moment, doivent se faire respecter».

«Est-ce que ces gens sont des Français à part entière ou est-ce que ce sont des Français de papier ? Ce sont des Français de cœur ou ils sont des Français de CAF [Caisse d'allocations familiales] ?», a pour sa part interrogé le maire de Béziers, Robert Ménard, sur LCI. Selon lui, c'est «la preuve concrète, physique, matérielle, visible de l'échec de l'intégration».

Le porte-parole du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu avait dénoncé le 15 juillet un «14 Juillet de la honte», estimant : «Leurs victoires sont nos cauchemars.»

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