Serions-nous en train de nous diriger vers une lutte fratricide pour conquérir Paris ? Suite aux propos de Benjamin Griveaux, rapportés par Le Point, dans lequel le candidat à la mairie de Paris n’était pas tendre avec ses adversaires, les qualifiant «d’abrutis» ou de «fils de p***», son entourage a déploré, auprès de l’AFP, la fuite d’une «conversation privée». Cette source n’a par ailleurs pas contesté l’existence de ces déclarations.
«Benjamin Griveaux déplore qu'une conversation privée se retrouve dans la presse», précise la même source, assurant que «dès qu'il en a pris connaissance [de l’article], il a appelé les personnes citées pour s'excuser auprès d'elles». «Le sujet est clos», a-t-elle ajouté indiquant que l’ancien porte-parole du gouvernement était désormais «pleinement concentré sur la préparation de son meeting [le 18 juillet]».
Cité dans le papier du Point, Mounir Mahjoubi a tenu à réagir, toujours à l’AFP. «Pendant une campagne, les mots dépassent parfois la pensée […] Moi je suis dans l'écoute inconditionnelle, je sais pardonner. Tout cela n'a aucune importance, il faut maintenant se tourner vers l'avenir», a commenté l’ancien secrétaire d’Etat chargé du Numérique et ancien candidat aux municipales à Paris.
Le lendemain de l’annonce par le parti présidentiel de la désignation de Benjamin Griveaux comme candidat à Paris, le 10 juillet, Cédric Villani avait choisi de reporter sa décision quant au soutien qu’il pourrait apporter au candidat officiel au mois de septembre.