France

14 juillet : une journée marquée par des heurts sur les Champs-Elysées (EN CONTINU)

Après avoir manifesté pour la 35e semaine consécutive la veille, des Gilets jaunes se sont donnés rendez-vous sur les Champs-Elysées le 14 Juillet, où d'autres Français sont venus assister au défilé militaire.

Dimanche 14 juillet

Après un après-midi marqué par des heurts, l'avenue des Champs-Elysées a été rouverte à la circulation. 

Le préfet de Paris, Didier Lallement, est accueilli sous les huées à son arrivée sur l'avenue des Champs-Elysées. 

Selon un dernier bilan de la préfecture de police, 175 personnes ont été interpellées en marge du défilé du 14 juillet sur l'avenue des Champs-Elysées. 

Selon l'AFP, un militaire s'est suicidé aux Ecoles militaires de Saumur en marge des cérémonies 14-Juillet 

«Le gouvernement a voulu marquer un nouveau pas dans la répression du mouvement», a estimé sur le platau de RT France Fabrice Grimal, auteur, entrepreneur et Gilet jaune.

Le calme revient progressivement sur l'avenue des Champs-Elysées désormais occupée par les forces de l'ordre. 

Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, des figures du mouvement des Gilets jaunes, ont été relâchés. Quant à Eric Drouet, il est toujours en garde à vue. 

Une poubelle est incendiée sur l'avenue des Champs-Elysées. 

Au niveau de la place de la Bastille, un individu a cassé la vitre arrière d'un véhicule de police. 

Evoquant les heurts sur l'avenue des Champs-Elysées, le maire du 17e arrondissement de Paris, Geoffroy Boulard, a critiqué le manque d'anticipation des autorités. 

Plusieurs membres des forces de l'ordre ont été déployés devant Le Fouquet's. La célèbre brasserie parisienne a rouvert ses portes quatre mois après avoir été sévèrement endommagée en marge d'une manifestation des Gilets jaunes, le 16 mars. 

La situation demeure toujours tendue sur l'avenue des Champs-Elysées où des individus montent des barricades avec des barrières. Face à eux, les forces de l'ordre tentent de les disperser en usant de bombes lacrymogènes. 

Un CRS s'est retrouvé en mauvaise posture sur les Champs-Elysées, alors que son groupe repoussait des manifestants. Il a reçu un coup avant de pouvoir se dégager, avec l'aide de ses collègues.

Au niveau de la place de la Bastille, la situation est également tendue. Une palette a été incendiée. 

Au micro de BFMTV, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner s'est exprimé sur les heurts qui ont éclaté en marge du défilé : «Ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir honte.»

Comme le rapporte le journaliste Charles Baudry, les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations. 

Des touristes ont évacué l'avenue des Champs-Elysées alors que les heurts se poursuivent sur l'avenue des Champs-Elysées. 

Des heurts éclatent entre les forces de l'ordre et plusieurs dizaines d'individus qui ont investi l'avenue des Champs-Elysées.

152 personnes ont été interpellées en marge du défilé selon la préfecture de police de Paris. 

Interrogé sur les sifflets et huées d'une partie du public à l'encontre d'Emmanuel Macron lors de son passage sur l'avenue des Champs-Elysées, le Premier ministre Edouard Philippe a expliqué n'avoir «rien entendu». «Je ne doute pas qu'un certain nombre de gens ont voulu exprimer leur opinion», a-t-il poursuivi.

Quittant le point initial de rassemblement sur les Champs-Elysées, des manifestants ont été bloqués par les forces de l'ordre «au croisement de la rue de Ponthieu et de la rue de Berri», comme en témoigne la scène filmée par un internaute.

Ils se déplaçaient sans «aucune violence ni casse», commentait le même internaute, quelques minutes plus tôt.

Troquant le temps d'une journée leur gilet fluo contre un gadget de la même couleur, les Gilets jaunes ont gonflé des ballons de baudruche sur les Champs-Elysées. «Le signe de ralliement du jour des Gilets jaunes», commente un photojournaliste sur Twitter.

La tension est montée d'un cran entre forces de l'ordre et manifestants sur le trottoir de l'avenue des Champs-Elysées, comme le rapporte un journaliste du Huffington Post sur les réseaux sociaux. «Un commissaire a même perdu son sang froid», a-t-il commenté sur Twitter.

L'avocat Philippe de Veulle a expliqué à RT France avoir assisté à l'interpellation de Jérôme Rodrigues et de Maxime Nicolle, deux figures du mouvement. «Ce défilé du 14 juillet, c'est pour commémorer la Révolution, les droits de l'homme et l'abolition des privilèges [...] Je suis là pour veiller sur les droits des honnêtes citoyens, les gens du peuple qu'on opprime», a-t-il poursuivi.

Lors de son passage sur l'avenue des Champs-Elysées, le président de la République Emmanuel Macron a essuyé une vague de sifflets et de huées de la part d'une partie du public assistant au défilé.

D'autres vidéos diffusées depuis le public témoignent du vacarme provoqué par certains manifestants au moment du passage présidentiel.

A la suite de plusieurs appels à la mobilisation en cette journée de fête nationale, des Gilets jaunes se sont retrouvés aux abords des Champs-Elysées en petits groupes, dès le début de matinée, se mêlant à la foule des curieux venus eux aussi assister au traditionnel défilé militaire. Plusieurs interpellations ont déjà eu lieu, dont celles des figures du mouvement tels que Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle.