L'équipe de France de football s'est inclinée ce 8 juin contre la Turquie sur le score de 2 à 0. Victorieuse face aux Bleus, l'équipe turque se place ainsi en première position du groupe H dans le cadre des phases de groupe éliminatoires de l'euro 2020, qui se déroulera du 12 juin au 12 juillet. Si la rencontre s'est déroulée dans la ville turque de Konya, des supporters de l'équipe nationale de Turquie ont suivi le match à distance, comme à Paris, où quelques dizaines d'entre eux ont décidé de célébrer l'événement après le coup de sifflet final, aux abords de l'Arc de Triomphe.
Alors que les plus motivés n'ont pas tardé à affluer vers le VIIIe arrondissement de la capitale, les klaxons ont raisonné dans plusieurs artères parisiennes.
Certains arborant le maillot rouge et blanc, d'autres brandissant le drapeau national, ont investi la place de l'Etoile.
Le rassemblement a été rythmé par les klaxons et le tumulte des voix d'une foule savourant la victoire de son équipe.
La Marseillaise sifflée
Contrastant avec les scènes de liesse aperçues dans la capitale française, la rencontre qui s'est déroulée dans le stade de Konya, a été marquée par un accueil peu chaleureux des Bleus, ceux-ci ayant été hués à plusieurs reprises dans la soirée, et ce dès la phase d'échauffement. L'hymne national français a d'ailleurs été copieusement sifflé en début de rencontre.
«Le président de la République s'est ému que l'hymne français ait été sifflé en Turquie [samedi] soir. Il a trouvé cela inacceptable», a indiqué l'Elysée à l'AFP, ajoutant que le chef de l'Etat l'avait «fait savoir» à Noël Le Graët, le président de la Fédération française (FFF).
Plusieurs membres de l'opposition ont également critiqué les sifflets entendus dans le stade de Konya.