Le taux de participation aux élections européennes du 26 mai 2019 a été en hausse par rapport au scrutin européen de 2014. Selon les instituts de sondage, il se situerait entre 51% et 54%.
Il y a cinq ans, ce taux s'élevait à 42,4% pour la France entière. Nouveauté cette année : le scrutin se déroulait de nouveau dans le cadre d'une circonscription nationale comme ce fut le cas entre 1979 et 1999.
De fait, le scrutin européen a toujours peiné à mobiliser les électeurs français.
Depuis 1979, où il s'établissait à 60,71%, le taux de participation des Français est en chute libre et rien ne semblait pouvoir enrayer cette tendance. A peine au-dessus de la moitié du corps électoral en 1994 (52,71%), la participation a en effet dégringolé jusqu'à son plus bas historique en 2009 (40,63%), avant de très légèrement remonter en 2014 (42,43%).
Le dédain pour l'élection européenne n'est pas pour autant une spécialité française, loin s'en faut. Ainsi, la République tchèque et la Slovaquie, membres du bloc depuis 2004 enregistrent des taux de participation particulièrement bas : respectivement 18,21% et 13,05% en 2014. Autres nouveaux venus, les Polonais, les Slovènes ou encore les Croates n'avaient pas fait beaucoup mieux la même année, avec une participation aux alentours de 25%. Pilier de la construction européenne, l'Allemagne ne parvenait quant à elle même pas à mobiliser la moitié de ses électeurs (48,10%) en 2014.
Lire aussi : Européennes : participation en hausse en France à la mi-journée (EN CONTINU)