France

Lycéens de Mantes-la-Jolie : «pas de faute» de la police selon l'enquête administrative

Ce 16 mai, la chef de l'IGPN, la «police des polices», a annoncé que l'enquête administrative ouverte, après l'interpellation de plusieurs jeunes qui avait défrayée la chronique en décembre dernier, concluait à l'absence de faute de la police.

Agenouillés mains derrière la tête, en rang : l'arrestation filmée de dizaines de lycéens à Mantes-la-Jolie en décembre dernier avait déclenché un tollé sur la toile, certains politiques jugeant la scène «insoutenable». Ce 16 mai, la chef de l'IGPN a annoncé que l'enquête administrative ouverte après cette interpellation groupée concluait à l'absence de faute de la police.

Il n'y a «pas eu de comportements déviants de la part des policiers», a ajouté Brigitte Jullien, auditionnée par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, justifiant leur attitude par «le contexte très, très violent à l'époque».

Le 13 mai, l'avocat de plusieurs lycéens, Arié Alimi, avait réclamé l'audition par l'IGPN de l'ensemble des 151 jeunes interpellés. Il a déposé le 6 mai une plainte avec constitution de partie civile pour contraindre à la nomination d'un juge d'instruction, a indiqué à l'AFP le parquet de Nanterre.

L'arrestation le 6 décembre de ces jeunes âgés de 12 à 21 ans, en marge d'une manifestation dans le cadre d'une mobilisation nationale des lycéens, avait déclenché un tollé sur la toile. La vidéo de l'incident, où l'on voit les jeunes forcés de se tenir à genoux mains sur la tête pendant plusieurs heures avait été vue plusieurs millions de fois.

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