France

«CRS = Daesh» : ce graffiti qui indigne la police

Le 1er mai, la découverte d'un graffiti comparant les CRS aux djihadistes du groupe terroriste Daesh a provoqué la colère de la police. La préfecture de Paris s'est fendue d'un tweet pour apporter son soutien aux forces de l'ordre.

«CRS = Daesh». Il ne s'agit que d'un graffiti, inscrit à la bombe sur le mur d'une banque du XIIIe arrondissement de Paris lors de la manifestation du 1er Mai, mais il a suscité l'indignation de la police. Ce slogan a notamment provoqué l'ire de la préfecture de police de Paris qui s'est aussitôt indignée de cette comparaison avec le groupe terroriste.

«Soutien et remerciements aux forces de l’ordre qui démontrent une nouvelle fois un engagement et une détermination sans faille», a tweeté la préfecture en relayant une photographie de l'inscription en question.

Le syndicat UNSA Police CRS s'est également indigné : «Honte à ceux qui ont écrit ça, les CRS sont engagés au quotidien pour garantir la sécurité sur tout le territoire contre les menaces permanentes d'actes terroristes», a réagi David Michaux, son secrétaire national.

Plusieurs personnalités politiques ont également condamné ce slogan, parmi lesquelles Eric Ciotti, député Les Républicains : «Ignoble, inacceptable, à vomir», a-t-il tweeté.

Le dispositif sécuritaire déployé par le gouvernement pour les différents rassemblements qui ont eu lieu à Paris le 1er mai était particulièrement important. Au total, pas moins de 7 400 policiers et gendarmes avaient été mobilisé. Les forces de l'ordre annoncent que 14 de leurs membres ont été blessés au cours d'affrontements plus ou moins violents, notamment avec les Black blocs. Côté manifestants, le ministère de l'Intérieur a annoncé 24 blessés légers.

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