France

Pour Jean-Marie Le Pen, l'incendie de Notre-Dame serait «le fait d'un service» (VIDEO)

Lors de son traditionnel hommage du 1er mai à Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen est revenu sur l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour l'ancien président du Front national, l'incendie serait l’œuvre d’un «service ».

Jean-Marie Le Pen, ancien président du Front national (désormais rebaptisé Rassemblement national), a affirmé que l'incendie de Notre-Dame de Paris était «criminel», et «probablement le fait d'un service», sans pour autant ajouter de précisions, lors de son traditionnel hommage du 1er mai à Jeanne d'Arc.

Selon lui, «de l'avis des spécialistes les plus avertis, l'incendie de Notre-Dame est un incendie criminel car il n'a pu venir inopinément comme cela, sur des poutres qui font un mètre carré de section et qui ont 700 ans». «Essayez donc de brûler une bûche de chêne et vous verrez ce qu'il faut !», a-t-il lancé devant quelques dizaines de partisans. 

C'est probablement le fait d'un service, car le matériel mis en œuvre et la diffusion de la flamme ont nécessité une organisation qui dépasse sans doute celle d'une initiative personnelle

«C'est probablement le fait d'un service, car le matériel mis en œuvre et la diffusion de la flamme ont nécessité une organisation qui dépasse sans doute celle d'une initiative personnelle», a-t-il ajouté.

«Ces feux doivent être pour nous un avertissement [...]. Depuis des années, nous dénonçons le transfert de population qui se fait des pays extra-européens vers l'Europe, en particulier vers la France», a-t-il également déclaré. Si tous les scénarios restent envisageables à ce stade, le procureur de la République de Paris Rémy Heitz avait tenu à faire savoir, dès le 16 avril, que la piste accidentelle était «privilégiée», assurant que «rien [n'allait] dans le sens d'un acte volontaire».

Selon un article du Canard enchaîné en date du 24 avril, le système de surveillance sécurité incendie de Notre-Dame aurait été défaillant le jour du sinistre. L’hebdomadaire satirique affirme en outre que les enquêteurs se penchent notamment sur le rôle des cloches électrifiées, installées entre 2007 et 2012 au-dessus du transept et sous la flècheL'enquête suit son cours. 

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