France

Alcool, Twitter, débarassage de table... Marlène Schiappa se confie au JDD sur sa vie privée

La secrétaire d'Etat à l'Egalité s'est livrée à une interview très personnelle dans les colonnes du Journal du dimanche. Elle y livre quelques éléments sur sa vie privée et explicite sa biographie.

Marlène Schiappa s'est laissée allée à des confidences plutôt personnelles dans une interview accodée au Journal du dimanche (JDD). On y apprend que la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les hommes et les femmes, l'une des personnalité les plus emblématiques mais aussi controversées du gouvernement, a un problème avec la violence de Twitter, qu'elle utilise pourtant largement dans le cadre de sa fonction. Jugeant le réseau social «trop agressif», cette dernière envisage de l'abandonner... une fois qu'elle aura quitté le gouvernement.

Sa nouvelle notoriété lui semble aussi difficile à porter, la poussant à se méfier des «gens qui t’aiment sans te connaître car un jour ils te détesteront pour les mêmes raisons», une réflexion érigée en «dicton» personnel. 

Pas d'alcool donc pas de «gueule de bois» le dimanche

Selon ses dires, la vie de la secrétaire d'Etat serait par ailleurs particulièrement sobre : sans alcool ni tabac et même sans café. «J’ai vu tellement de gens qui ruinaient leur dimanche avec une gueule de bois. Moi, je n’ai pas besoin d’alcool pour être désinhibée!», explique-t-elle pour justifier ce choix. 

Mais pas question d'assimiler la sobriété à l'ennui : l'infatigable défenseure des droits des femmes mettrait ce temps à profit, non seulement pour mener une vie familiale épanouie, mais surtout pour poursuivre la «foule de projets et d’événements en parallèle» de sa fonction.

Avoir un utérus ne fait pas de moi une préposée au ramassage des plateaux !

La lutte pour l'égalité, un combat qui ne date pas d'hier pour la ministre. Ainsi, toujours dans les colonnes de l'hebdomadaire, Marlène Schiappa raconte une anecdote survenue en 2014 lorsqu'elle était adjointe au maire du Mans. La jeune élue aurait fait participer les hommes au moment de débarrasser une table après un «plateau-­repas» en leur déclarant : «Avoir un utérus ne fait pas de moi une préposée au ramassage des plateaux !» 

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