France

Plaque de Xavier Jugelé : un individu met des écussons à la poubelle, une association porte plainte

Après le recueillement de Christophe Castaner, puis celui des syndicats de police, l'association Uniformes en danger est venue fleurir la plaque en mémoire de Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées lorsqu'un individu a surgi pour dégrader les fleurs.

Après la dégradation de la plaque commémorant le parcours du capitaine de police Xavier Jugelé au cours de l'acte 18 des Gilets jaunes le 16 mars, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner était venu se recueillir au 104 avenue des Champs-Elysées à Paris. Le 20 mars au matin, c'était au tour des syndicats de police de se rendre devant la plaque dégradée d'un tag anarchiste et de deux autocollants. Le soir, c'est l'association Uniformes en danger qui est venue fleurir le site commémoratif. Au moment où des représentantes de l'association accordaient une interview à une radio, un individu a «déboulé de nulle part et a pris et arraché tous les écussons qui avaient été déposés sur les bouquets de fleurs... Il a tout mis dans une poubelle», ainsi que l'a décrit la présidente d'Uniformes en danger, Christelle Teixeira, jointe par RT France.

Les membres de l'association qui étaient présents sur place ont composé le 17 et porté plainte au commissariat le soir même. Lors de leur retour sur les lieux, ils ont constaté que les compositions florales déposées avaient également connu le même sort que les écussons. Selon les informations confiées par l'association à RT France, les images de la vidéosurveillance du site ont été transmises à l'officier de police judiciaire en charge du dossier.

Sur la page Facebook de ce groupe qui a à cœur de défendre toutes les personnes portant un uniforme en France, surtout au sujet des suicides, les faits ont été ainsi décrits : «Vers 20h45, un individu déterminé et agressif s'est emparé des emballages et écussons qui ornaient les bouquets de fleurs qui avaient été déposés quelques heures auparavant. Après les avoir extraits de leur emplacement initial, il n'a pas trouvé mieux que de les jeter dans une poubelle non loin de là. Sa haine était dans le regard qu'il a adressé aux trois femmes choquées par l'acte soudain et inexplicable de cet individu qui a ensuite pris la fuite sur l'avenue des Champs-Elysées.»

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