France

Paroles de Gilets jaunes lors de l'acte 18 : «Il y a du gâchis» (VIDEOS)

L'acte 18 de la mobilisation des Gilets jaunes a été marqué par des violences et des dégradations à Paris, où étaient appelés à converger tous les manifestants de France. Beaucoup ont regretté ces actes au micro de RT France.

L'acte 18 de la mobilisation des Gilets jaunes a été émaillé de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants, des actes de vandalisme contre des magasins et des incendies aux abords des Champs-Elysées. Comme chaque samedi, les reporters de RT France sont allés à la rencontre des Gilets jaunes qui ont décidé de battre le pavé ce 16 mars, à Paris. Nombre d'entre eux ont déploré les violences qui desservent leurs revendications. 

Frédéric vient de Seine-et-Marne. Celui dont c'est la première manifestation affirme d'emblée être «triste» de ce qu'il a pu constater au cours de cette journée de mobilisation parisienne. «Je suis très triste des policiers qui laissent faire ça», a-t-il notamment ajouté, visiblement ému. «On a le droit de parler», a asséné le Gilet jaune, affirmant que le mouvement allait durer : «Il n'y a pas le choix».

Pour Arlette, une Gilet jaune en provenance d'Avignon, c'est la première manifestation dans la capitale. «On nous a dit qu'ici c'est pas comme dans le Sud (...) On est pacifiques, je voudrais pas qu'il nous arrive quoi que ce soit», explique-t-elle ainsi au micro de RT France. Elle raconte avoir «peur des LBD», ajoutant : «Je suis pas tranquille». «Là aujourd'hui c'est un appel national, on essaie de trouver une sortie à tout ce conflit (...) avec la peur au ventre», résume-t-elle.

Thierry, lui, vient des Hautes-Alpes. Il explique être venu à Paris «pour faire masse» au lendemain de la fin du grand débat national. «Là on vient à Paris parce que c'est un grand moment et qu'est-ce qu'il se passe à Paris à part du vandalisme ?», relate-t-il d'emblée, avant de répéter, exaspéré : «Il y avait une grosse énergie aujourd'hui, qu'est-ce qu'on en a fait ?» Interrogé sur les violences qui ont marqué cette manifestation, il estime «qu'il y a du gâchis». Et de marteler : «Il y a une énergie, on l'a prouvé aujourd'hui, mais il faut l'optimiser.»

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