Le syndicat UNSA Police section SDSS (Sous direction des services spécialisés) a affirmé dans un tweet que «des bombes d’excréments [avaient été] envoyées par des manifestants» lors du quinzième acte de la mobilisation des Gilets jaunes, le 23 février à Paris. «Abject !», précise le tweet, dénonçant «des actes prémédités et... dégoûtants !».
Un bocal, de la taille d’une bouteille d’1 ou 2 litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau.
Contacté par Le Parisien, un délégué syndical a expliqué que son «collègue a[vait] été visé par un bocal, de la taille d’une bouteille d’1 ou 2 litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau».
L'épisode aurait eu lieu pendant que des fonctionnaires de police interpellaient deux personnes, celles-ci ne pouvant donc être à l'origine du jet de ces «ces bombes d’excréments».
Egalement contactée par le quotidien de la capitale, la direction générale de la police nationale et la préfecture de police de Paris ont affirmé «ne pas avoir eu vent de cet épisode pour le moment».
Si Le Parisien note que l'acte correspond à des suggestions émises par certains adhérents de groupes Facebook de Gilets jaunes, le délégué syndical contacté a précisé que la technique était une «nouveauté» : «On avait bien vu qu’ils en parlaient sur les réseaux sociaux [...] Ils croient que ça ne tache que les vêtements, mais [...] c’est plein de bactéries, c’est dangereux si ça nous arrive dans les yeux ou si on l’absorbe... C’est une idée idiote. C’est grave» a-t-il ajouté.