France

«Il y a pire que ceux qui tabassent» : Aurore Bergé saisit la justice contre des cadres Insoumis

Accusant certains Insoumis d'«armer les esprits» pour légitimer la violence, l'ancienne cadre de l'UMP, puis des Républicains, aujourd'hui députée LREM, a signalé à la justice des propos relevant, selon elle, de «la provocation aux crimes et délits».

A l'antenne de France 2 dans la matinée de ce 9 janvier, Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines, a expliqué qu'elle comptait signaler les propos de certains cadres Insoumis qu'elle a accusé d'«armer les esprits» pour légitimer la violence.

Dans la lettre qu'elle a adressée au procureur de la République de Paris, l'ancienne cadre de l'UMP cite des propos de Thomas Guénolé, politologue et coresponsable de l'école de formation de La France insoumise (LFI), et Juan Branco, qui avait été candidat aux législatives de 2017 pour la même famille politique.

Expliquant qu'ils avaient été «relayés soit par des écrits sur le réseau social Twitter, soit lors d'interventions médiatiques», Aurore Bergé a estimé que les propos en question relevaient de «la provocation aux crimes et délits».

En outre, elle a n'a pas manqué de critiquer l'attitude de Jean-Luc Mélenchon, considérant que «depuis des mois, [il] se félicitait et se gargarisait de ces violences».

Deux jours plus tôt, la porte-parole LREM à l'Assemblée nationale, a publié la photographie d'une lettre de menace de mort qu'elle explique avoir reçue. «Vouloir nous faire vivre sous la menace est inadmissible», a-t-elle alors commenté

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