L'ancien maire de Genève (2016-2017) Guillaume Barazzone réclame des excuses de la part de Richard Ferrand, qu'il qualifie «d'ignare». L'actuel président de l'Assemblée nationale a tenu des propos au cours de l'été 2018 qui ont été récemment exhumés : «Tout à l'heure quelqu'un vantait la grande démocratie cantonale helvétique. Reprenez les thèmes qui sont soumis : c'est très souvent le fait de quelques cliques affairistes et de quelques lobbyistes qui d'ailleurs à la fin des fins sont souvent démasqués.»
C'était le 16 juillet 2018. Alors patron du groupe La République en marche à l'Assemblée, Richard Ferrand brocardait ainsi le système suisse lors d'un débat sur le référendum d'initiative populaire.
Ce passage exhumé par une rétrospective proposée par France 3 n'a pas échappé à l'ancien maire de Genève qui a alors apostrophé Richard Ferrand sur Twitter : «Honte à vous Richard Ferrand – ignare – qui venez de déclarer à l'Assemblée nationale sur le droit de référendum helvétique : "les thèmes soumis sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbyistes démasqués". Le peuple suisse appréciera.»
L'élu LREM du Finistère a aussitôt dégainé : «Cher monsieur, je démens formellement avoir pensé ou tenu ces propos que vous me prêtez. Quelles sont vos sources ? Évitez les "fake news" s'il vous plaît.»
Pas de chance pour Richard Ferrand, les propos étaient disponibles grâce à la diffusion de l'émission de France 3 que Guillaume Barazzone n'a pas tardé à relayer sur le réseau social : «Voici vos propos contre la démocratie demi-directe helvétique. Allez-vous présenter des excuses ?»