D'après l'AFP, le ministère de l'Education a comptabilisé ce 3 décembre une centaine de lycées perturbés à travers la France, qu'il s'agisse de blocages complets ou partiels. Parmi les académies les plus touchées figurent Toulouse, avec une quarantaine d'établissements perturbés, Versailles et Créteil, avec une vingtaine dans chacune de ces académies.
A Toulon, des lycéens sont descendus dans la rue et ont brûlé plusieurs poubelles. La police a fait usage de gaz lacrymogènes.
Des barricades ont été érigées et incendiées.
A Toulon comme ailleurs, à Nice entre autres, des lycéens ont repris à leur compte le slogan des Gilets jaunes : «Macron, démission !»
A Orléans, les réseaux sociaux rapportent également des incidents et des tirs de gaz lacrymogènes de la part des forces de l'ordre.
Des témoins rapportent sur Twitter que des poubelles et des voitures ont été incendiées.
A Limoges, les lycéens ont été rejoints par des agriculteurs et des Gilets Jaunes.
En région parisienne, des lycéens, auxquels se sont mêlés des casseurs, s'en sont pris aux forces de l'ordre et ont mis le feu à des poubelles à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.
Sur BFM TV, Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, s'est dite «inquiète de la contamination du mouvement social, notamment dans les lycées parisiens». «La région sera intransigeante pour tous ceux qui cassent et qui bloquent», a-t-elle ajouté.