France

«Référendum en Nouvelle-Calédonie : «Les Calédoniens ont voté la protection française»

Les Calédoniens ont rejeté à 56,4% l'indépendance de l'archipel lors d’un référendum organisé ce 4 novembre. Pour François Asselineau, l’exécutif devrait favoriser le dialogue entre les différentes communautés pour éviter de nouvelles tensions.

Le président de l’Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau est revenu ce 4 novembre sur la victoire du «non» lors du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle Calédonie. Se félicitant du résultat, il a estimé que ce maintien de l’archipel dans le giron de la République permettait à l’influence française de perdurer en Océanie : «Les Calédoniens ont voté la protection française dans une zone où il faut faire porter le message de la France et de la francophonie.»

Pour autant, François Asselineau a déploré l’impossibilité pour certains électeurs de pouvoir s’exprimer sur le devenir de la Nouvelle-Calédonie : «Il y a quand même 36 000 citoyens français sur place qui ont été privés du droit de vote. Ce sont notamment des métropolitains qui sont installés depuis 15 [voire] 20 ans et auxquels a été dénié le droit de vote depuis l'accord [de Nouméa]…» Dans ce sillage, il a appelé à l’instauration d’un dialogue entre les différentes communautés afin de contribuer «au développement de l’archipel».

Enfin, il a accusé les gouvernements successifs de ne pas avoir dénoncé l'accord de Nouméa signé en 1998 qui tend, selon lui, à faciliter l’accès à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. D'après l'accord de Nouméa, deux autres référendums sont en effet possibles dans les quatre ans en cas de victoire du non.

«Tout avait été fait depuis de nombreuses années pour essayer de donner l’indépendance à ce territoire, ça ne marche pas ça. Il est encore prévu deux référendums […], on ne va jamais en finir», a-t-il déploré.  

 

Lire aussi : Référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie : le «non» l'emporte (EN CONTINU)