France

#PasdeVague : après Créteil, un nouveau cas de braquage à l'école révélé

Après l'affaire du lycéen qui avait braqué une arme factice en plein cours sur son enseignante à Créteil et le déferlement de réactions qui a suivi sur les réseaux sociaux, un proviseur a décidé de porter une affaire antérieure devant la justice.

Après le cas de braquage filmé au lycée Edouard-Branly à Créteil le 18 octobre, qui a déclenché une vague de témoignages d'enseignants sur les réseaux sociaux, associée au hashtag #PasdeVague, les langues se sont déliées au Havre.

Les faits s'étaient déroulés le 4 octobre, mais le chef d'établissement qui avait classé l'affaire a décidé de la porter devant la justice le 22 octobre. Quatre adolescents, âgés de 15 à 16 ans, ont été placés en garde à vue. Ils sont accusés d’avoir menacé d’armes factices leurs professeurs de mathématique et d’anglais du lycée Robert-Schuman du Havre.

L'affaire avait dans un premier temps était réglée en interne avec un rapport du proviseur de l'établissement et des excuses des lycéens. Mais le directeur a finalement décidé d'aller plus loin et le 25 octobre au matin, trois des jeunes ont été interpellés à leurs domiciles. Le quatrième s'est rendu lui-même au commissariat. Les perquisitions ont permis de découvrir des pistolets en plastique aux domiciles des lycéens.

Le hashtag #PasDeVague est devenu viral le 22 octobre sur Twitter : après le scandale de l'élève pointant une arme vers sa professeur à Créteil, des enseignants ont révélé, anecdotes à l'appui, comment leur hiérarchie leur intimait de se taire. 

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