France

Toujours plus bas : la cote de confiance de Macron chute encore

Le président de la République traverse décidémment une mauvaise passe. Sa cote de confiance est passée de 52% en décembre 2017 à 34% en septembre. Les électeurs de droite et les personnes âges le désavouent de plus en plus.

Fin septembre, la cote de confiance d'Emmanuel Macron est en baisse de deux points, avec 34% d'opinions favorables. C'est ce qui ressort d'un sondage Harris Interactive diffusé le 28 septembre au soir. La cote de son Premier ministre Édouard Philippe a elle aussi perdu un point.

Si 52% des Français faisaient confiance au président de la République en décembre 2017, ils ne sont aujourd'hui plus que 34%, selon cette enquête. Une perte exprimée essentiellement par les personnes de plus de 65 ans (-3 points en un mois), les classes populaires (-1 point) et les sympathisants du parti Les Républicains (LR) (-9 points), selon Harris.

L'institut estime que ce résultat est la conséquence d'«une logique de baisse en cours depuis le début de l'année». Elle est due au fait que le président donne l'impression d'être «moins maître des effets de la politique qu'il a impulsée comme de son gouvernement». 

«A ce titre, le départ futur du ministre de l'Intérieur vient ajouter un élément de plus aux représentations d'une moindre dynamique gouvernementale», peut-on lire dans l'étude.

Cette baisse de confiance concerne également le Premier ministre, qui bénéficie d'un taux de confiance de 33% et qui «inscrit son rapport aux Français dans la même dynamique que le président», précise le sondage. Toutefois, l'enquête a été réalisée avant L’Emission politique sur France 2, dans la soirée du 27 septembre.

Affaire Benalla, démissions successives au gouvernement (Nicolas Hulot ou de la ministre des Sports Laura Flessel), et celle annoncée pour 2019 du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, ainsi que la valse hésitation sur l'impôt à la source: les difficultés se multiplient depuis cet été, rendant la rentrée d'Emmanuel Macron plus compliquée. 

Cette enquête a été réalisée en ligne du 25 au 27 septembre, auprès d'un échantillon représentatif constitué de 1 022 personnes, selon la méthode des quotas.