France

«Mécréants», «chiens», «vous allez m'embrasser les pieds» : Abdeslam injurie ses surveillants

Si le terroriste Salah Abdeslam s'est longtemps illustré par son mutisme, lors de ses auditions face aux juges, ses relations avec le personnel de prison semblent plus houleuses. Le détenu n'hésiterait pas à proférer des menaces, selon Le Figaro.

D'après des propos rapportés ce 11 septembre dans les colonnes du Figaro, Salah Abdeslam fait montre d'agressivité et de violence verbale envers les gardiens de prison chargés de sa surveillance dans le quartier d'isolement de Fleury-Mérogis, où il est incarcéré depuis deux ans.

Entre insultes et menaces, le seul survivant du commando djihadiste des attentats du 13 novembre 2015 en Ile-de-France, irait jusqu'à proférer des menaces envers le personnel.

Moi, je suis musulman et vous êtes mécréants, des chiens ; un jour, ça va changer vous allez m'embrasser les pieds

Le Figaro explique ainsi que le 7 septembre dernier, le relevé d'incidents de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis faisait état de certains des propos agressifs tenus par le terroriste : «Le TIS [terroriste islamiste en détention] Abeslam Salah a menacé le surveillant XXX lors de la distribution du repas, en ces termes : "Pourquoi tu me regardes, espèce de minus. T'es qu'un minus, viens dans ma cellule et on va s'expliquer. Moi, je suis musulman et vous êtes mécréants, des chiens ; un jour, ça va changer vous allez m'embrasser les pieds".»

Au vu de la gravité des propos et du ton menaçant adoptés par le détenu, l'établissement de Fleury-Mérogis aurait décidé d'avertir le parquet antiterroriste et la direction de l'administration pénitentiaire.

Le 28 juin 2018, une semaine après avoir été hospitalisé pour une appendicite, Salah Abdeslam effectuait sa septième audition devant un juge antiterroriste. Rompant le silence qu'il avait tenu durant ses précédentes auditions, il s'était alors employé à justifier les attentats.

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