Marsault, le dessinateur polémique de bandes dessinées, aurait été la cible de menaces d'une extrême violence formulées par un groupe d'antifas en avril 2017, selon une déclaration de son éditeur Ring. Ce dernier s'est fendu d'un communiqué officiel sur son compte Facebook, ce 5 septembre, pour relater le morbide projet qui aurait été fomenté contre l'artisan du noir et blanc.
Le plan B était de détruire les mains de Marsault À LA MASSE
«Le temps est venu de vous révéler l'infâme projet prévu contre Marsault le 8 avril 2017, lors de sa dédicace nantaise», a annoncé l'éditeur, ajoutant : «Vous devez savoir que des antifas ont eu le projet bien réel d'intercepter Marsault avant son arrivée à la librairie ou d'entrer en force et en nombre sur le lieu de la dédicace, de le maîtriser et de lui TRANCHER LES MAINS pour qu'il ne puisse plus jamais dessiner. Si cette boucherie échouait, le plan B était de détruire les mains de Marsault À LA MASSE», dénonce l'éditeur.
Et de préciser que cette information aurait été divulguée à l'équipe de Ring par l'un de ces antifas, qui ne souhaitait pas participer à ce «raid». Par ailleurs, le projet aurait été confirmé par la police à l'éditeur Ring, dans l'après-midi du 7 avril, veille de l'événement. Et Ring de poursuivre : «D'où la présence massive de CRS ce jour-là et de douze agents en civil dans la librairie lors de la dédicace».
Le 4 septembre, Jeannette Bougrab, ex-secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative sous la présidence Sarkozy, a pris la parole pour dénoncer les menaces subies par Marsault, dont une des expositions, prévue en septembre, a été annulée. «On peut ne pas aimer le travail de Marsault, mais user de menaces et de terreur pour contraindre ce dessinateur et son galeriste à renoncer à une exposition est inacceptable dans notre pays», a-t-elle déclaré selon Ring.