«La fermeture, c'est quand même 70 personnes sur le carreau. [...] C'est un territoire qui vivait bien économiquement autour du McDonald's, c'est le désespoir pour tous les habitants» : interrogée par RT France le 7 août, la sénatrice des Bouches-du-Rhône et maire des XVe et XVIe arrondissements de Marseille Samia Ghali a réagi à l'annonce de la fermeture du McDonald's d'un quartier Nord de la ville, qui a suscité la vive colère de ses employés.
«Je vais rencontrer le responsable qui rachète le McDonald's pour voir avec lui comment on peut essayer de trouver une solution pour maintenir les emplois», a expliqué la responsable politique, notant que le restaurant avait obtenu une subvention de 500 000 euros des pouvoirs publics pour défraiement à la suite de travaux dans le quartier. «C'est incompréhensible, ils ont été aidés par les services de l'Etat, je ne trouve pas normal que malgré cela, ils tirent le rideau», s'est-elle indignée.
«Aujourd'hui, on est en train de complètement démanteler une vie de quartier, on est en train de tuer une population qui croyait à son McDonald's», constate l'élue, amère.
Quelques minutes après une réunion tendue du comité d'entreprise le 7 août, Kamel Guemari, représentant syndical Force ouvrière, s'est brièvement retranché dans le McDonald's de Saint-Barthélmy, afin de protester contre sa fermeture. Muni de bidons d'essence, il a menacé de s'immoler avant de finalement se rendre, peu après le déploiement des forces de l'ordre.