France

La résidence présidentielle d'été du fort de Brégançon survolée par un drone, une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte le 6 août à la suite du survol dans l'après-midi par un drone du fort de Brégançon, où le président de la République Emmanuel Macron est actuellement en vacances.

«Une enquête est en cours» a confié le 6 août l'Elysée à l'AFP et, invoquant cette raison, a refusé de dire si le drone qui avait survolé le jour-même le fort de Brégançon, avait été abattu.

Emmanuel Macron est arrivé le 3 août en fin d'après-midi avec son épouse au fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), résidence d'été des présidents de la République.

Depuis la rencontre le soir du 3 août avec le Premier ministre britannique Theresa May, le chef d'Etat, qui doit passer deux semaines sur place, n'a fait aucune apparition publique. L'Elysée a fait savoir que l'ensemble du programme de congés du président était privé et non officiel et que les sorties du président l'étaient également.

Perché sur un piton rocheux, le fort de Brégançon n'est accessible que par une étroite digue artificielle. Elle est protégée des regards par de hauts murs et les massifs de bougainvilliers et de mimosas.

L'annonce de l'installation d'une piscine hors-sol au fort de Brégançon, pour un coût déclaré de 34 000 euros, avait fait polémique en juin. L'Elysée a assumé cette décision, affirmant qu'elle allait permettre des économies sur la surveillance de la petite plage privée, située au pied du fort.

Ces dernières décennies, les photos des baignades présidentielles ont contribué à la notoriété de Brégançon, où les paparazzi prennent position sur la plage publique en face de la presqu'île. Sont également entrées dans la mémoire collective les sorties de messe hautes en couleur de Jacques Chirac à Bormes-les-Mimosas ou les courses à vélo de Nicolas Sarkozy.

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