Alors que les élus de l'opposition le pressent ces derniers jours à s'exprimer sur l'affaire Benalla, Emmanuel Macron est sorti de son silence ce 24 juillet à la Maison de l'Amérique latine à Paris à l'occasion de la fin de session parlementaire des députés LREM.
Il a déclaré : «On ne peut pas être chef par beau temps. S'ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu'ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français [...]. C'est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C'est moi qui ai confirmé la sanction.»
«Ce qui s’est passé le 1er mai a été pour moi une trahison», a-t-il affirmé devant les élus, selon Bruno Fuchs, député LREM apparenté Modem de la 6e circonscription du Haut-Rhin.
Par ailleurs, le chef de l'Etat a vertement critiqué «la République des fusibles, la République de la haine».
«Personne dans mon cabinet n'a jamais été soustrait aux lois de la République. Jamais», a par la suite martelé le chef de l'Etat.
C'est la première fois que le locataire de l'Elysée s'exprime sur l'affaire Benalla depuis les premières révélations du journal Le Monde. Le quotidien avait publié, le 18 juillet dernier, une vidéo montrant les agissements de l'ancien collaborateur du président de la République Alexandre Benalla lors d'un rassemblement en marge des manifestations du 1er mai.
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