La polémique enfle dans tous les médias. Sans doute en raison d'un emploi du temps chargé, l'Elysée a décidé d'avoir recours à un jet privé, un Falcon, pour des déplacements d'Emmanuel Macron, les 13 et 14 juin. Le président a ainsi fait un rapide saut de puce dans les airs pour se rendre de La Roche-sur-Yon, en Vendée, à Rochefort, en Charente-Maritime le 14 juin, soit un voyage à vol d'oiseau de 110 kilomètres.
Les sites d'affrètement de Falcon estimant l'heure de vol au plus bas à un montant entre 4 000 et 5 000 euros, les 35 minutes nécessaires pour arriver à Rochefort auraient ainsi coûté plus de 2 000 euros. «C'est la solution la plus économique, qui permet de se poser en sécurité, qui permet l'extraction rapide du président et de mieux gérer les heures de vol de l'équipage», a répondu l'Elysée, cité par BFMTV
Quels que soient les tarifs dont l'Elysée peut bénéficier, les voyages en Falcon tombent mal alors que le service de communication présidentiel a laissé fuiter le 13 juin une réunion de travail où Emmanuel Macron fustigeait le «pognon dingue» que représentait, selon lui, le système de redistribution et d'aides social français. Le même jour, Le Canard Enchaîné révélait que la facture des nouveaux achats en vaisselle de l'Elysée se montaient à 500 000 euros, contre 50 000 selon une première estimation de l'Elysée.