Journée mouvementée pour Edouard Philippe ce 7 juin pour sa visite dans la métropole Toulousaine. Peu avant midi, une centaine de manifestants, cheminots et salariés des secteurs de la santé ou des finances publiques, ont pénétré dans l'enceinte du Conseil départemental dont les grilles ont été ouvertes, et ont allumé des feux de Bengale alors qu'Edouard Philippe déjeunait avec les membres de la collectivité.
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La délégation officielle a été accueillie par un membre du syndicat Solidaires de la collectivité qui a demandé la «fin de la casse sociale et de la casse de la SNCF». «On invite le Premier ministre à venir s'expliquer devant les salariés puisqu'il est venu signer un contrat de maîtrise de la dépense locale avec la métropole de Toulouse», a expliqué à l'AFP Cédric Caubère, secrétaire de l'UD CGT 31. «Or les besoins sociaux augmentent en permanence et la métropole toulousaine accueille 20 000 habitants nouveaux par an», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, alors qu'Edouard Philippe souhaitait intervenir publiquement dans la mairie de Mondouzil (la plus petite commune de la métropole), celui-ci n'a pu parler dans le micro. Le personnel s'est alors déployé pour tenter de trouver une solution. La CGT avait, en fait, coupé l'électricité.
La CGT a revendiqué cette coupure de 20 minutes, expliquant «utiliser tous les moyens pour combattre les politiques d'austérité et imposer les exigences des salariés et des citoyens». Edouard Philippe a ainsi prononcé environ un quart de son allocution sans micro avant que l'électricité ne soit rétablie.
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