Samedi 5 mai
Le gendarme blessé a été évacué par les secours.
A la tribune, Jean-Luc Mélenchon déclare devant les manifestants : «Nous ne perdrons pas de vue un seul instant pourquoi nous sommes là. Nous sommes là pour dire bravo, merci aux cheminots qui défendez notre service public des transports. Bravo, merci les hospitaliers à qui nous devons la vie et la santé. [...] Bravo, merci les institutrices, instituteurs et professeurs qui avez rendu le peuple français instruit...»
Malgré quelques débordements et la présence de manifestants, pour certains masqués, opposés à Jean-Luc Mélenchon, le rassemblement se déroule dans une ambiance bon enfant.
Jean-Luc Mélenchon prend la parole sur la place de la Bastille.
Selon Yahoo, "un CRS s’effondre, ses collègues chargent et lancent des gaz lacrymogènes".
Les forces de l'ordre interviennent sous les huées, à proximité du véhicule pris à partie.
Certains manifestants se sont attaqués à un véhicule du groupe Radio France, selon plusieurs témoignages sur place.
La préfecture de police avance pour sa part le chiffre de 40 000 participants à Paris.
La France insoumise annonce le chiffre de 160 000 manifestants dans la capitale.
Emmanuel Macron est assimilé, par certains, à Margaret Thatcher (ex-Premier ministre du Royaume-Uni).
La maire de Bagneux, Marie-Hélène Amiable (Parti communiste français), était présente dans le cortège de sa ville.
Dans le ton ? Jean-Luc Mélenchon reprend «Les copains d'abord» dans une version légèrement arrangée pour l'occasion.
Certaines banques, par prévention, se sont préparées à un éventuel débordement de la manifestation.
Certains sont venus avec leur légume pour cette manifestation «pot-au-feu». La député LFI, Clémentine Autain ironise : «[C'est] parce que les carottes sont cuites.»
Beaucoup de manifestants brandissent des pancartes «Stop Macron».
Lyon fait aussi «La fête à Macron», place des Terreaux.
«Tout le monde déteste le macronisme !» ou «On est là, on est la France insoumise !», les slogans fusent dans le cortège.
Certains manifestants tentent l'humour, et quelques parallèles. Ici, Emmanuel Macron est comparé au roi Louis XVI.
Le Parti communiste français (PCF) est présent dans le cortège.
Alexis Corbière, député LFI, a posté de photos montrant des rues parisiennes qui se remplissent petit à petit de manifestants.
François Ruffin, un des organisateurs de la manifestation, rencontre le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, place de l'Opéra à Paris.
Alexis Corbière a poussé la chansonnette en reprenant un tube bien connu du groupe Zebda. Le député LFI était au côté de Jean-Luc Mélenchon, son premier fan apparemment. Un Tweet qui a été supprimé.
La députée de La France insoumise, Mathilde Panot, insiste sur le caractère festif de la manifestation du 5 mai. Celle-ci ironise sur les propos de l'exécutif, en particulier du ministre Gérald Darmanin. Ce dernier avait accusé le 4 mai Jean-Luc Mélenchon d'user de «méthodes d'extrême droite», dénonçant son «poujado-castrisme», avec une manifestation qui, selon lui, «incite à la violence».
Selon l'AFP, des milliers de manifestants ont commencé à affluer peu après midi place de l'Opéra à Paris pour faire «la fête à Macron», à l'appel notamment du député de La France insoumise François Ruffin, tandis que des manifestants se sont également réunis dans la bonne humeur à Toulouse et Bordeaux.
A Paris, un militant du parti Génération•s et ex-conseiller de Benoît Hamon pour la présidentielle 2017 a diffusé une photographie de ce dernier en compagnie du député insoumis François Ruffin, réunis pour la mobilisation.
Un compte Twitter de partisans rennais de la France insoumise a diffusé des images de la mobilisation dans la ville bretonne.
A Bordeaux, des manifestants étaient déjà mobilisés aux alentours de midi, selon des photographies diffusées sur les réseaux sociaux.
Quelques 2 000 policiers et gendarmes sont déployés, ce 5 mai à Paris, pour encadrer la manifestation «La fête à Macron» et empêcher les Black blocs de venir gâcher la journée, comme ce fut le cas le 1er mai.
Démarrant place de l'Opéra, dans la capitale, avec un pique-nique-concert à partir de midi, la manifestation doit se terminer vers 20h avec un autre concert, place de la Bastille. D'autres manifestations doivent se tenir à Toulouse, Bordeaux, Strasbourg et Rennes.
A l'origine de cette manifestation «pot-au-feu», selon les termes du député de La France insoumise François Ruffin, ce dernier mais également des anciens de Nuit debout, mouvement initié pour protester contre la Loi travail au printemps 2016, dont l'économiste Frédéric Lordon.