Le 4 mai, rue Saint-Anne à Paris, plusieurs dizaines de cheminots ont tenté d'investir le QG du parti de La République en marche (LREM) pour protester contre la réforme ferroviaire controversée, selon plusieurs internautes sur les réseaux sociaux. Une action préparée par deux syndicats, la CGT et SUD.
Les CRS ont été déployés pour faire évacuer les lieux. L'occupation de la cour intérieure s'est faite dans la tranquillité, selon les participants qui ont affirmé n'être «pas des casseurs, ni des preneurs d'otage». C'est «une action purement symbolique pour interpeller les responsables de LREM sur la réforme» ferroviaire, a expliqué un cheminot pour l'AFP.
Selon le journaliste Rémy Buisine, l'intervention des forces de l'ordre s'est d'ailleurs déroulée dans le calme.
Le matin du 4 mai, en assemblée générale, les syndicats ont fixé le cadre de la contestation de l'après-midi. «On a décidé d'aller montrer notre mécontentement [aux représentants d'une majorité présidentielle qui] n'écoute absolument pas ni les Français, ni les cheminots», a déclaré Patrick Belhadj, secrétaire général de la CGT-Cheminots à Paris-Est, pour l'AFP.
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