Le président des Patriotes Florian Philippot était l'invité de RT France ce 30 avril. Appelé à commenter la manifestation de contestation de la politique du gouvernement prévue ce 1er mai, il a estimé que s'il y avait «une succession de mouvements dans le privé et le public», cela «n'était pas pour rien».
Il a poursuivi en expliquant, selon lui, la raison pour laquelle la confrontation entre le gouvernement et différents corps de métiers ne trouvait pas d'issue. «Vous avez aujourd'hui des syndicats, des mouvements sociaux, dans le privé et le public. Et en face, vous avez un gouvernement. Avant, dans le dialogue social, pendant des décennies, vous pouviez négocier car le gouvernement était décisionnaire, donc il y avait des marges [de manœuvre]», a-t-il analysé.
«Aujourd'hui, vous avez des gouvernements qui sont simplement des exécutants. Emmanuel Macron n'a donc aucune marge de négociation, car s'il refuse que la France transpose des directives européennes, par exemple dans le cas de la SNCF, il risque d'ouvrir une crise en Europe», a encore estimé Florian Philippot.
Le président des Patriotes a en outre précisé que les militants de son mouvement seraient «dans les cortèges» du 1er mai.