Le 24 avril, cheminots et étudiants ne sont venus occuper la gare du Nord à Paris qu’une seule heure, mais l’esprit de convergence des luttes était bien au rendez-vous.
Les protestataires se sont retrouvés à 16h à la gare du Nord pour une occupation sauvage à l’appel du syndicat SUD rail, dans les brumes des fumigènes.
Alors qu’ils sont allés se promener sur les voies, le courant a dû être coupé pour des raisons de sécurité.
Certains trajets en train, ainsi que la marche du RER B et D ont été interrompus.
La coordinatrice du Parti de Gauche Danielle Simonnet, qui avait un train à prendre, s’est réjouie de cette occupation même si elle n'était pas sûre de pouvoir arriver à destination.
Puis le cortège d’environ 300 personnes s’est dirigé vers la gare de l’Est pour réitérer l'action.
Mais une compagnie de CRS s’était placée devant les voies, empêchant les manifestants de s'approcher.
Le 3 avril a vu se dérouler le premier jour de «grève perlée» à la SNCF ayant pour but de mettre en échec le projet de réforme de l'entreprise publique porté par le gouvernement. Depuis, plusieurs grèves interprofessionnelles ont eu lieu mêlant les revendications d’étudiants et syndicats du transport, des hôpitaux, ou encore de La Poste.
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